Devoir de Philosophie

Cambodge (2002-2003): Surenchères nationalistes Le 27 juillet 2003, les électeurs cambodgiens étaient appelés aux urnes pour désigner leurs députés parmi...

Extrait du document

« Cambodge (2002-2003): Surenchères nationalistes Le 27 juillet 2003, les électeurs cambodgiens étaient appelés aux urnes pour désigner leurs députés parmi 23 formations politiques.

Après avoir été associé à l'exercice du pouvoir aux côtés du Parti du peuple cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen, le président de l'Assemblée nationale et leader du parti créé par le roi Norodom Sihanouk, le Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre et coopératif), le prince Ranariddh s'est présenté comme un opposant résolu à Hun Sen, sans pour autant rompre avec lui.

Cette tactique partisane visait à faire pièce à l'opposition radicale du Parti de Sam Rainsy (PSR), lequel avait fait une spectaculaire percée lors des premières élections municipales du 3 février 2002.

Mais, lors de son congrès, le 25 avril 2003, le PPC n'a pas caché sa volonté de maintenir la coalition au pouvoir depuis dix ans.

Témoignages d'une violence politique endémique, le juge Sok Sethamony et l'ancien président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Om Radsady, ont été assassinés et des affrontements sociaux sanglants ont eu lieu au cours d'une manifestation de grévistes d'une usine textile le 13 juin 2003 (2 morts).

Le PCC a obtenu 73 sièges sur 129 (contre 64 en 1999), et le Funcinpec 26 (contre 4) et le Parti de Sam Rainsy 24 (contre 15).

Le résultat global du scrutin est ainsi apparu nettement favorable au Premier ministre. À l'heure où l'ONU signait avec le gouvernement de Phnom Penh un accord pour la mise en place d'un tribunal spécial chargé de juger les plus hauts responsables khmers rouges du.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓