Cambodge (2004-2005): Une succession en douceur Le Cambodge a franchi en 2004 une étape historique. Monté sur le trône en...
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Cambodge (2004-2005): Une succession en douceur
Le Cambodge a franchi en 2004 une étape historique.
Monté sur le trône en 1941,
à l’âge de 19 ans, le roi Norodom Sihanouk, qui avait souvent menacé les hommes
politiques cambodgiens d’abdication en signe de protestation contre leurs
incessantes querelles, a finalement abdiqué le 7 octobre 2004.
Il affichait
depuis plusieurs mois ses craintes pour la pérennité de la monarchie
cambodgienne en l’absence de successeur désigné.
Après le vote dans l’urgence d’une loi précisant son fonctionnement, le Conseil
du Trône, composé du Premier ministre Hun Sen, du président du Sénat Chea Sim,
de celui de l’Assemblée nationale, Norodom Ranariddh, de leurs deux
vice-présidents et de deux hauts dignitaires bouddhistes, a élu le 14 octobre le
candidat pressenti par N.
Sihanouk, son fils le prince Norodom Sihamoni.
Quasi
inconnu pour le peuple cambodgien, le nouveau roi a passé l’essentiel de sa vie
en dehors du royaume, notamment à Prague où il a poursuivi ses études.
Artiste,
ancien ambassadeur du royaume auprès de l’UNESCO (Organisation des Nations unies
pour l’éducation, la science et la culture), il s’est lancé avec un indéniable
succès à la conquête de son peuple, sous les conseils avisés de son père dont il
a toujours été très proche.
Norodom Sihamoni a immédiatement précisé qu’il se tiendrait à l’écart de la vie
politique pour exercer sa fonction « pour la prospérité de la Nation....
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