Ce sujet est à lire à partir du texte de Dantzig figurant dans le corpus. Idées principales de ce texte...
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Ce sujet est à lire à partir du texte de Dantzig figurant dans le corpus.
Idées principales de
ce texte => la poésie est activité de l’imagination humaine, non don divin ; la poésie
excède la versification ; la poésie excède la littérature et caractérise toute activité humaine
réussie.
NB : ceci est un avis, on n’est pas obligé de partager son point de vue.
À vous d’étayer
votre propre thèse.
I- Une poésie longtemps limitée au vers
A- Définition
• Du grec poeïen (fabriquer, produire), poésie=> art du langage « fabriqué » i.e différent,
rythmé => poésie vs prose.
• Le vers (latin versus, « le sillon, la ligne d'écriture », puis « le vers », historiquement «
ce qui retourne à la ligne »).
B- Poésie et vers
• Cf.
XV
Ie
siècle : la Pléiade et règles précises (sonnet, alexandrin, rimes) ; XVIIe siècle :
Boileau et le respect des règles classiques.
∆) Pendant longtemps, poésie limitée à sa forme versifiée rigoureuse et codifiée : les règles
de versification, « tyrannie » du vers.
Est poétique ce qui est en vers.
C- Des règles très strictes
• Règles à respecter : les poètes les connaissaient => Évoquez et développez quelques
exemples en soulignant les contraintes (ex => pas de hiatus ; valorisation de l’alexandrin
et des rimes riches ou suffisantes – alternance rime féminine, rime masculine…).
Cela
renforce aussi la beauté du poème.
• Certains poètes multiplient les contraintes existantes => Cf.
par exemple Hugo ou
Baudelaire qui écrivent des pantoums.
Ex : « Harmonie du soir » poème à forme fixe => suite de quatrains à rimes croisées ; le
2e et le 4e vers de chaque strophe forment le 1er et le 5e de la strophe suivante.
Le vers qui
ouvre la pièce la pièce doit la termine.
∆) la poésie => uniquement texte en vers.
Grande attention à la forme.
Mais progressivement, les poètes vont développer une nouvelle vision de la poésie.
II- Vers une poésie plus libre
A- L’évolution
• Le Parnasse, le symbolisme, le romantisme : respectent les règles de la poésie classique.
• Aloysius Bertrand publie Gaspard de la Nuit (1842) puis Baudelaire (Petits poèmes en
prose) et Rimbaud (Une saison en enfer) vont libérer la poésie de son « carcan » (NB :
Baudelaire et Rimbaud ont écrit des poésies qui riment et des poèmes à formes fixes).
B- La fin de la « poésie classique »
• XXe siècle : surréalisme, dadaïsme => la forme poétique explose.
• Plus aucune règle n’est respectée.
On privilégie le fond, i.e la pensée du poète, son
message, à la forme : vers libre… Ex : Eluard et Aragon => pas de ponctuation ; Antonin
Artaud => pas de rime (ex : L'Ombilic des Limbes).
• Mais, même si les règles ne sont pas respectées, les poètes font très attention à leur
texte.
Cf.
Apollinaire : calligrammes.
∆) Si les poètes délivrent leurs textes des contraintes classiques, il arrive qu’ils
recourent tout de même à l’alexandrin (=> volonté d’ancrer leur poème dans la poésie
traditionnelle, puisque ce vers est le vers noble de....
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