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Ce sujet vous demande de rédiger une préface, c’est-à-dire un texte argumentatif : ce sujet n’est pas si éloigné d’une...

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« Ce sujet vous demande de rédiger une préface, c’est-à-dire un texte argumentatif : ce sujet n’est pas si éloigné d’une dissertation dont le sujet serait « montrez que les contes de Voltaire sont particulièrement intéressants à lire et ce qu’ils apportent ». « Soyez convaincant » souligne que vous devez faire vraiment comme si vous croyez à vos arguments et cela sous-entend que vous avez tout intérêt à bien illustrer vos propos par des exemples qui prouveront que vous n’avez pas ces idées « comme ça » mais qu’elles sont motivées par votre connaissance des textes de Voltaire. => N’oubliez pas que vous devez donner l’envie de lire cette nouvelle édition. Nous n’allons pas rédiger votre préface, ce serait trop facile pour vous et pas assez personnel (de plus, ça ne vous aiderait à pas à passer votre bac !).

Par contre, nous allons vous donner matière à réfléchir, des arguments et des idées que vous pourrez reprendre dans votre travail et nous ajouterons des passages rédigés afin que vous compreniez bien comment faire – nous indiquons ces passages par : …* « … »*.

À vous de vous en inspirer, de les compléter ou de les reformuler. Voici un exemple de début : …* « Une nouvelle édition des Contes de Voltaire.

Vous allez peut-être penser que l’on en fait trop, vous demander : pourquoi rééditer Candide, Micromégas… ? Ce sont des livres que j’ai étudiés au lycées et Dieu merci, je ne suis pas tombé dessus au bac ! Tout cela n’est que préjugés.

Les contes de Voltaire ne sont pas scolaires ! Au contraire, ils remettent en question toute la société de son temps et, peut-être aussi du nôtre… »*… => Et là, vous pouvez commencer à introduire vos arguments qu’il faudrait organiser en parties afin de ne pas donner l’impression de jeter un argument après l’autre, comme cela vous vient à l’esprit. Voici donc des arguments regroupés : à vous d’en choisir et de les développer. Les contes philosophiques : des histoires très plaisantes Des histoires simples • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». …* « Tout d’abord, rappelez-vous ce que votre professeur de français disait : Voltaire écrivait des « contes philosophiques » qui appartiennent à la catégorie des apologues.

Ce mot vous dit sûrement quelque chose : il s’agit de court récits ayant une visée morale ou argumentative.

De fait, les contes de Voltaire sont souvent des histoires sympathiques et faciles à lire.

Dans Candide par exemple, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir.

Les personnages sont tous bons ou mauvais, il y a des feux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…) et même de nombreuses facéties comme les histoires sur les quartiers de noblesse dans le premier chapitre… »*… Le dépaysement, l’amusement • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l’action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard… » Structure traditionnelle du conte de Zadig : a) situation initiale incertaine, déséquilibre. b) péripéties, épreuves : incompréhension, condamnation, danger de mort. c) situation finale : nouvel équilibre plus favorable à partir de l’expérience acquise. => Le conte reste ouvert sur une nouvelle aventure. • Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Un récit pas si anodin Des indices Les contes sont parsemés d’indices qui interpellent le lecteur et lui rappellent qu’aussi loin que se déroule l’histoire, elle n’est peut-être pas tant éloignée que cela. • Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l’époque de Voltaire : « greffiers » «deniers » «valets ». …* « Le conte, pour Voltaire, devait être un récit agréable et facile à lire.

Cependant, les petites pistes égrenées au fil du texte, laissent toujours entrevoir que ce texte n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître… »* L’ironie • L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements. => L’ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l’autodafé + à la fin du chapitre, la terre.... »

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