Centrafrique (1991-1992) La République centrafricaine ne vit plus officiellement en régime de parti unique, mais depuis qu'il a exprimé, le...
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Centrafrique (1991-1992)
La République centrafricaine ne vit plus officiellement en régime de parti
unique, mais depuis qu'il a exprimé, le 31 août 1991, son accord pour
l'organisation d'un grand débat national, le général André Kolingba, le chef de
l'État, n'a cessé de retarder les échéances.
Il a reçu en septembre 1991 les
représentants de l'opposition, qui est notamment animée par Abel Goumba et
regroupée dans le Comité de coordination pour la convocation d'une conférence
nationale (CCCCN); il a nommé en octobre un médiateur entre les pouvoirs publics
et les partis politiques et annoncé le retour aux libertés syndicales pour le
1er novembre.
Elles avaient été suspendues le 6 juillet 1991 par un décret du
Premier ministre, confronté à une longue grève du secteur public (d'avril à
juillet) et du secteur privé (juin), et à des opérations "villes mortes", à
l'initiative de l'Union syndicale des travailleurs centrafricains et de la
Coordination des élèves et étudiants.
Des manifestations pour l'amnistie générale et la convocation d'une conférence
nationale, qui ont fait plusieurs victimes à partir d'août 1991, ont rythmé une
vie politique du pays apparemment bloquée.
Pour....
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