Centrafrique 1992-1993 Le président centrafricain a finalement été victime de l'alternance au pouvoir en... France. Deux mois après les législatives...
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Centrafrique 1992-1993
Le président centrafricain a finalement été victime de l'alternance au pouvoir en...
France.
Deux mois
après les législatives françaises qui, en mars 1993, ont consacré le retour de la droite au gouvernement,
le général André Kolingba a dû accepter, sous la contrainte, une échéance électorale maintes fois
repoussée auparavant.
Le premier scrutin présidentiel pluraliste en Centrafrique, après une tentative
avortée le 25 octobre 1992 en raison d'irrégularités notamment à Bangui, a été fixée au 22 août 1993 à la
suite d'une intervention résolue, début juin, du nouveau ministre français de la Coopération, Michel
Roussin.
Créant un précédent dans l'histoire du "pré-carré" africain de la France, celui-ci a imposé la nomination, à
Bangui, d'un "représentant spécial de la France", Michel Lunven, pour la période transitoire vers la
démocratie.
Mettant fin à leur rivalité, il a ainsi renvoyé dos à dos - à Paris - l'ambassadeur Alain Pallu de
Beaupuy, en poste durant un an seulement, et le "marabout blanc"....
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