Centrafrique 1993-1994 La situation économique a continué de se détériorer en 1993. Le Comptoir national du diamant a dû cesser...
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Centrafrique 1993-1994
La situation économique a continué de se détériorer en 1993.
Le Comptoir national du diamant a dû
cesser ses activités, tandis que le commerce informel et les importations frauduleuses continuaient de
s'imposer, rendant inopérantes les tentatives des bailleurs de fonds pour relancer des industries locales,
tel le textile.
L'évasion fiscale croissante a placé l'État dans l'impossibilité de payer les salaires des 19 000
fonctionnaires.
Dans ce contexte, la dévaluation du franc CFA, le 12 janvier 1994, a été accueillie avec
scepticisme par le gouvernement qui ne pouvait y voir d'effet positif à court terme.
Pourtant la
Centrafrique assure son autosuffisance alimentaire, sa population étant essentiellement rurale.
Sa dette
extérieure, relativement faible, lui a permis de garder le contact avec les organisations financières
internationales.
Les complications politiques et sociales liées à cette situation de crise ont été étroitement suivies par la
France qui accorde à cet État un intérêt stratégique tout particulier, du fait des deux bases militaires de
Bangui et de Bouar où elle entretient une force de 1 200 hommes en alerte permanente, véritablement
dissuasive dans la région....
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