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Centrafrique 1996-1997 Après la mutinerie d'une partie de l'armée en avril et mai 1996 et la nomination d'un gouvernement d'union...

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« Centrafrique 1996-1997 Après la mutinerie d'une partie de l'armée en avril et mai 1996 et la nomination d'un gouvernement d'union nationale en juin, la République centrafricaine a tenté une nouvelle normalisation politique et économique, tandis que, le 3 novembre 1996, l'ancien président Jean Bedel Bokassa (1965-1979) décédait.

Du 19 août au 9 septembre 1996, se sont tenus les états généraux de l'armée.

Pour autant, la décision présidentielle de transférer hors de Bangui le régiment à l'origine des précédentes mutineries, et la tentative d'arrestation du capitaine Anicet Saulet, proche de l'ancien président André Kolingba (19821993), ont entraîné une nouvelle rébellion à partir du 15 novembre 1996.

Une trêve a pu être instaurée grâce à la médiation de plusieurs chefs d'État africains (Gabon, Burkina Faso, Mali, Tchad), médiation dont le suivi a été confié à l'ancien président de la transition malienne, le général Amadou Toumani Touré. Après la mort de deux des leurs tués par des mutins, les représailles des militaires français, le 5 janvier 1997, ont mis fin à cette mutinerie.

Le 22 janvier, les accords de Bangui prônaient la constitution d'un nouveau gouvernement d'union nationale, une amnistie pour les soldats et les civils impliqués dans la mutinerie et l'instauration d'une force interafricaine d'interposition, la MISAB (Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui).

Ces accords trouvaient un début d'application, dès le 30 janvier, avec la nomination d'un nouveau gouvernement, ouvert à l'opposition. Celui-ci a dû faire face à un environnement économique particulièrement défavorable après une année de mutineries, de pillages et de destructions, dont le coût global a été estimé à 25,2 milliards de francs CFA. Les négociations avec le FMI ont été suspendues à deux reprises.

Les.... »

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