Centrafrique (1997-1998) A la suite de l'offensive de la MISAB (Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui) en juin...
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Centrafrique (1997-1998)
A la suite de l'offensive de la MISAB (Mission interafricaine de surveillance
des accords de Bangui) en juin 1997 contre les positions tenues par les mutins à
Bangui, le processus de " pacification ", entamé en janvier 1997, s'est
poursuivi.
Ainsi, les mutins ont réintégré les rangs des Faca (Forces armées
centrafricaines) et l'opération de ramassage des armes a pu être progressivement
engagée.
Le processus d'apaisement politique a également progressé avec le
retour, en août 1997, de l'opposition au sein du gouvernement d'union nationale.
Pour autant, la situation politique n'a pas été exempte de tensions.
En effet,
la tenue d'une conférence de réconciliation nationale a été menacée d'un refus
de participation de l'opposition, des poursuites judiciaires pour diffamation
ayant été engagées par le gouvernement à l'encontre de plusieurs de ses
dirigeants.
Des mesures d'apaisement, comme l'arrêt de ces poursuites ou le vote
par le Parlement d'une loi d'amnistie générale couvrant les délits commis par
des responsables sous le régime de l'ancien président André Kolingba
(1982-1993), ont permis la signature, le 5 mars 1998, d'un pacte de
réconciliation nationale.
Ce dernier a été signé par des représentants de toutes
les forces politiques et sociales du pays, en présence d'une dizaine de chefs
d'État et ministres africains.
L'enjeu était de taille, puisqu'il s'agissait de réunir les conditions
politiques nécessaires au déploiement d'une force de l'ONU après....
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