Centrafrique 1998-1999 Blocage politique Après deux ans d'instabilité politique et sociale, et renouant avec une paix encore précaire, le pays...
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Centrafrique 1998-1999
Blocage politique
Après deux ans d'instabilité politique et sociale, et renouant avec une paix encore précaire, le pays a
opéré un redressement de ses finances publiques au cours du premier semestre 1998.
Le gouvernement
a ainsi pu signer avec le FMI, le 21 juillet 1998, une Facilité d'ajustement structurel renforcée (FASR),
première aide financière depuis 1996.
Dans ce cadre, il s'est engagé à réactiver le processus de
privatisation des entreprises publiques, notamment en adoptant, le 18 septembre 1998, le projet de loi
sur la libéralisation du secteur pétrolier.
La dette extérieure, principal fardeau financier de l'État
centrafricain, a été rééchelonnée avec l'annulation des échéances à hauteur de 67 % envers les
créanciers publics bilatéraux membres du Club de Paris.
Cette embellie est toutefois tempérée par la persistance des arriérés de salaires (dix mois pour les
fonctionnaires et trois mois pour les militaires à la fin de l'année 1998) et par l'accroissement de
l'insécurité et du banditisme tant à Bangui que dans le reste du pays.
Le problème de la dissémination
incontrôlée des armes, à la suite des mutineries de 1996-1997, trouve un écho préoccupant avec la
proximité des conflits qui ont prévalu en 1998-1999 en République démocratique du Congo (RDC, exZaïre) et au Congo-Brazzaville.
Sur le....
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