Centrafrique (1999-2000): Vers plus de stabilité ? Alors que les élections législatives de novembre et décembre 1998 s'étaient traduites par...
Extrait du document
«
Centrafrique (1999-2000):
Vers plus de stabilité ?
Alors que les élections législatives de novembre et décembre 1998 s'étaient
traduites par une très courte victoire de la majorité sortante, l'élection
présidentielle du 19 septembre 1999 a consacré la réélection du président
Ange-Félix Patassé, dès le premier tour avec 51,6 % des voix, son principal
rival politique, le général André Kolingba, totalisant 19,4 % des suffrages.
Si
la tension a été vive durant la campagne électorale, le scrutin a pu se dérouler
dans le calme, la Minurca (Mission des Nations unies en République
centrafricaine) assurant l'appui logistique et la sécurisation de la procédure.
La contestation des résultats par l'opposition a pourtant conduit cette dernière
à prolonger encore une fois son mandat, et ce jusqu'au 15 février 2000.
Il
s'agissait autant de détendre le climat politique que d'œuvrer pour une avancée
décisive dans le problème récurrent de la restructuration des forces armées
centrafricaines.
Celle-ci passe en particulier par la démobilisation problématique - d'une partie des 5 600 soldats, par un rééquilibrage ethnique et
par un déploiement de cette armée sur l'ensemble du territoire.
Le 31 janvier
2000, un décret présidentiel prononçait la dissolution de la très controversée
Garde présidentielle.
En mars 2000, une nouvelle garnison était placée dans
l'est du pays afin de sécuriser la région livrée aux coupeurs de route.
À son
départ,....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓