Centrafrique (2000-2001): Nouvelle mutinerie Pour la quatrième fois en cinq ans, une partie des Forces armées centrafricaines (FACA, environ 3...
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Centrafrique (2000-2001):
Nouvelle mutinerie
Pour la quatrième fois en cinq ans, une partie des Forces armées centrafricaines
(FACA, environ 3 500 hommes) s'est soulevée contre le pouvoir du président
Ange-Félix Patassé, pourtant élu, en 1993, et même réélu, en 1999.
Aux premières
heures du 28 mai 2001, la résidence du chef de l'État a été attaquée par des
mutins qui ont toutefois été repoussés par la Garde présidentielle.
Pendant onze
jours, des combats entre forces loyalistes et insurgés ont coupé Bangui en deux,
les quartiers septentrionaux étant contrôlés par l'armée fidèle au régime, les
quartiers méridionaux - le long du fleuve Oubangui - abritant les mutins,
appartenant pour la plupart à l'ethnie sudiste Yakoma.
Lui-même yakoma, le
général André Kolingba, chef de l'État entre 1981 et 1993, a revendiqué la
paternité du coup de force, avant de prendre la fuite.
Ayant pilonné les
quartiers sud à l'artillerie lourde, l'armée loyaliste et ses alliés - une
centaine de soldats libyens dépêchés à Bangui par le colonel Mouammar Kadhafi et
700 combattants du mouvement rebelle congolais de Jean-Pierre Mbemba qui avaient
traversé le fleuve depuis leur fief sur l'autre rive - ont donné l'"assaut
final" le 6 juin, rétablissant le contrôle du pouvoir légitime sur l'ensemble de
la capitale au prix de nombreuses victimes.
Ce nouveau putsch a fait suite à trois mutineries successives des FACA, entre
avril 1996 et....
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