Centrafrique 2002-2003 Prise de pouvoir par le général Bozizé La prise de pouvoir, le 15 mars 2003, du général François...
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Centrafrique 2002-2003
Prise de pouvoir par le général Bozizé
La prise de pouvoir, le 15 mars 2003, du général François Bozizé, ancien chef d'État-Major limogé, en
octobre 2001, par le président Ange-Félix Patassé, a fermé la parenthèse de dix années de légalité
constitutionnelle, ponctuées par trois mutineries et quatre tentatives de coup d'État.
Si l'ancien chef de
l'État, réfugié au Togo depuis son renversement, s'était maintenu au pouvoir grâce à l'aide militaire de la
Libye et des «combattants» du chef rebelle congolais Jean-Pierre Mbemba, ainsi qu'au recrutement de
mercenaires, le nouvel homme fort à Bangui a enrôlé dans ses «forces patriotiques» de nombreux
Tchadiens.
Ces combattants étrangers se sont rendus coupables de graves exactions à l'égard de la
population centrafricaine.
Première plainte déposée devant la Cour pénale internationale (CPI) en voie de constitution, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a assigné en justice pour «crimes de guerre», le
14 février 2003, A.- F.
Patassé, J.-P.
Mbemba et le «colonel» Abdoulaye Miskine, chef d'une force spéciale
de la Présidence du défunt régime.
Dix-sept mois après avoir fui Bangui, pour un exil partagé entre Paris et N'Djamena, F.
Bozizé, né en
1947, a pris le pouvoir à la tête d'une «coalition politico-militaire», formée le 7 décembre 2002 dans la
capitale française.
Pour une «transition consensuelle», dont la durée serait fonction de l'assistance
internationale apportée à son régime pour «faire renaître le pays» largement dévasté par la guerre civile
et pour y «refonder» la....
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