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Centrafrique 2003-2004 L’oubliée du monde Entre le 1er et le 15 mars 2004, le temps d’accueillir sur son sol le...

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« Centrafrique 2003-2004 L’oubliée du monde Entre le 1er et le 15 mars 2004, le temps d’accueillir sur son sol le président haïtien déchu Jean-Bertrand Aristide, la Centrafrique a retrouvé sa place sur la carte du monde.

«Notre pays n’est plus isolé sur la scène internationale», s’est félicité le général-président François Bozizé, sollicité par les États-Unis et la France pour réceptionner le chef de l’État haïtien que les deux puissances tutélaires de l’île caraïbe avaient mis dans un avion le dimanche 29 février.

Depuis Bangui, J.-B.

Aristide a dénoncé un «coup d’État» et un «enlèvement» orchestrés, obligeant les autorités centrafricaines à des rappels aux «règles d’hospitalité» et à «ne pas gêner les amis de la Centrafrique».

Au bout de quinze jours, sortant d’une messe à Bangui pour marquer le premier anniversaire de la prise de pouvoir de F.

Bozizé, l’ancien président haïtien a poursuivi son chemin d’exil en direction de la Jamaïque, laissant derrière lui un pays désenchanté par la «libération» qu’était censé constituer le renversement d’Ange-Félix Patassé, autre président élu mais devenu un dictateur une fois au pouvoir. Oubliée de la communauté internationale au point que l’appel des Nations unies pour une «aide d’urgence» de 17 millions de dollars, lancé en avril 2003, n’avait réuni, le 20 février 2004, que 700 000 dollars, la Centrafrique s’est fixé un ambitieux calendrier électoral : un référendum constitutionnel, puis des élections législatives et présidentielle, échelonnés entre.... »

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