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Centres étrangers groupe 1 Juin 2000 s Dans la chambre très claire, bleue et blanche, de ma tante, il y...

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« Centres étrangers groupe 1 Juin 2000 s Dans la chambre très claire, bleue et blanche, de ma tante, il y a sur la coiffeuse toutes sortes de flacons.

Ils contiennent des parfums, de l'eau de Cologne.

En voici un vide, qu'elle va jeter dans la corbeille, mais je la retiens ...

« S'il te plaît, ne le jette pas, donne-le-moi.

..

» Nous voici, le flacon et moi, seuls dans ma chambre.Je le tourne avec précaution en tous sens pour mieux voir ses lignes arrondies, ses surfaces lisses, son bouchon ovale taillé à facettes. Nathalie SARRAUTE, Enfance. @ Questions - Rédaction s 10 15 50 Je commençais à aller à l'école.

Le matin je faisais déjeuner les garçons, je les emmenais à la maternelle, et j'allais à mon école.

Le midi, on restait à la cantine.

J'aimais la cantine, on s'assoit et les assiettes arrivent toutes remplies; c'est toujours bon ce qu'il y a dans des assiettes qui arrivent toutes remplies; les autres filles en général n'aimaient pas la cantine, elles trouvaient que c'était mauvais ; je me demande ce qu'elles avaient à la maison; quand je les questionnais, c'était pourtant la même chose que chez nous, de la même marque, et venant des mêmes boutiques, sauf la moutarde que papa rapportait directement de l'usine ; nous on mettait de la moutarde dans tout. Le soir, je ramenais les garçons et je les laissais dans la cour, à jouer avec les autres.

Je montais prendre les sous et je redescendais aux commissions.

Maman faisait le dîner, papa rentrait et ouvrait la télé, on mangeait, papa et les garçons regardaient la télé, maman et moi on faisait la vaisselle, et ils allaient se coucher.

Moi, je restais dans la cuisine, à faire mes devoirs. Maintenant, notre appartement était bien.

Avant, on habitait dans le treizième, une sale chambre avec l'eau sur le palier.

Quand le coin avait été démoli, on nous avait mis ici ; on était prioritaires ; dans 20 25 30 35 cette Cité les familles nombreuses étaient prioritaires.

On avait reçu le nombre de pièces auquel nous avions droit selon le nombre d'enfants.

Les parents avaient une chambre, les garçons une autre, je couchais avec les bébés dans la troisième; on avait une salle d'eau, la machine à laver était arrivée quand les jumeaux étaient nés, et une cuisine séjour où on mangeait; c'est dans la cuisine, où était la table, que je faisais mes devoirs.

C'était mon bon moment: quel bonheur quand ils étaient tous garés, et que je me retrouvais seule dans la nuit et le silence! Le jour je n'entendais pas le bruit, je ne faisais pas attention; mais le soir j'entendais le silence.

Le silence commençait à dix heures : les radios se taisaient, les piaillements, les voix, les tintements de vaisselles ; une à une,.... »

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