Devoir de Philosophie

CERNER LES DIFFICULTÉS LES PRÉCISIONS. RÉSUMÉ RÉDIGÉ. REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE DU TEXTE. PLAN DE L...

Extrait du document

« CERNER LES DIFFICULTÉS LES PRÉCISIONS.

RÉSUMÉ RÉDIGÉ. REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE DU TEXTE.

PLAN DE L'ANALYSE. ANALYSE RÉDIGÉE.

VOCABULAIRE. CERNER LE SUJET.

RECHERCHE DES IDÉES. Bordeaux, Caen, Clermont, Poitiers, Rennes/Première. c\ Ces « étrangers » dans la cité 1., Tziganes, roms, manouches, gitans, sintis, yenniches...

Ils sont de quinze mille à vingt miUe ces gens du voyage à vivre en Ile­ de-France, relativement peu nombreux puisqu'on en compte deux cent mille en tout, dans l'ënsèmbiè du pays ; encore trop nom­ breux, à voir l'accueil que leur réservent les Parisiens. La difficile insertion des gens du voyage n'est pas propre à l'Ile­ de-France, mais la concentration urbaine/le manque d'espace libre la rendent particulièrement difficile aux abords des grau- · des agglomérations.

La réglementation française est plus géné­ reuse qu;n n'y paraît souvent :�lie reconnaît un « drnit au noma­ disme »/juge illégale toute interdiction générale et absolue du stationnement, et oblige les maires à permettre aux nomades de stationner sur le territoire de leurs communes pour une durée qui ne peut être inférieure à quarante-huit heures.

Les faits démentent cette impression favorable. � L'Etat peut bien faire montre de générosité : il laisse la responsabilité d'accueillir les nomades aux communes sans donner à celles-ci les moyens d'assumer cette tâche, c'est-à-dire concrète­ ment d'aménager des aires de stationnement.

Le maire qui veut faire un effort dans ce domaine se heurte très vite à deux diffi­ cultés.

Psychologiques d'abord tdes réflexes ancestraux font des nomades des gens indésirables, et bien rares sont ceux qui accep­ tent de gaieté de cœur de voir s'installer un campement à leur porte.

Financières ensuite : aménager un terrain d'accueil coûte cher (entre 50 000 F et 150 000 F par place familiale) et les mai­ res ne voient pas l'intérêt de dépenser tant d'argent pour des gens qui ne sont pas des habitants réguliers de leur commune et n'y votent pas. Toujours généreux, l'État est prêt à· aider les communes à �· n construire ces terrains, mais impose afors ·des normes très stric­ tes, dans l'intérêt dès gens du voyage certès, (en matière de salu­ brité par exemple), mais qui concrètement alourdissent encore la facture de l'investissement.

Dans les meilleures intentions du monde, il demande aussi que soit prévue sur les lieux d'héber­ gement la présence d'animateurs sociaux, ce qui a, évidemment, pour effet de grossir les frais de gestion à la charge des communes. On est ici typiquement en face d'une réglementation qui se retourne contre.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓