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Certains auteurs traitent les sujets les plus graves ou les plus douloureux sur le mode comique. Leur donnez-vous raison ?...

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« Certains auteurs traitent les sujets les plus graves ou les plus douloureux sur le mode comique.

Leur donnez-vous raison ? Certains auteurs traitent les sujets les plus graves ou les plus douloureux sur le mode comique.

Leur donnez-vous raison ? Le mode plaisant est-il utile, pertinent pour traiter de sujets graves ? I- Une littérature comique mais pas seulement Les auteurs sont parvenus à exprimer des choses graves, sérieuses, à dénoncer des injustices ou à montrer des vices à travers des textes amusants, comiques. A- Rire de tout • Pour certains auteurs, il faut être capable de rire de tout => dérision de tout, même des choses les plus graves ( Cf.

l’humour juif qui a inventé des « blagues » sur la Shoah). • Donnez un exemple de roman ou d’œuvre ou d’un passage comique mais qui en fait, évoque une situation triste, tragique. • Parfois, cela peut être une volonté de ne pas tomber dans le pathétique et dans les larmes (trop faciles) > manière aussi de ne pas succomber à la douleur (souvent, les auteurs sont comiques sont loin d’être des gens joyeux dans la vie). • Le comique permet de dire des choses vraies, dures (sur un ton plus léger).

Cf.

par exemple « Le roi est vieux » de Montesquieu ou Ubu roi de Jarry => comique > personnage grossier, violent… mais en même temps, véritable dictateur qui tue tout le monde. B- La fonction critique du rire • Par ses comédies, Molière dénonce le ridicule d’une société.

Moraliste.

Castigat ridendo mores. => se moque des avares Cf.

Harpagon, ses habits ridicules et son désarroi lorsqu’il a perdu sa cassette : « Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! ». => critique des défauts des hommes et par exemple, l’aveuglement d’Orgon qui doit attendre de voir son cher ami caresser sa femme pour comprendre que ce dernier n’est pas le saint qu’il prétend être.

Cf.

Tartuffe. => dénonce certaines catégories de gens, comme les médecins.

Diafoirus : parle le latin, se contredit, mauvais médecin, hypocrite et intéressé.

Cf.

dans l’œuvre de Molière, nombreuses attaques contre le corps médical. ∆) Derrière le rire => réflexion, dénonciation. C- Le théâtre de l’absurde et les comédies sérieuses • Certains auteurs ont utilisé la comédie comme anti-comédie : le comique, agressif ou burlesque, • La Folle de Chaillot.

Cette comédie est en même temps une satire qui dénonce les méfaits de l’argent, l’appât du gain qui régit la société moderne.

La comédie entraînante avec l’étonnant personnage d’Aurélie parvient à transmettre le message très pessimiste : critique du capitalisme prend une violence particulière, dénonciation des affairistes dans leur infamie… • Théâtre de l’absurde => Forme renouvelée de la comédie, comique grinçant, sinistre (ex : Rhinocéros, La Cantatrice chauve, En attendant Godot…). Ex : En attendant Godot.

Comique dans l’absurdité de la situation, renforcée par les dialogues de sourds (jeux sur le sens des mots, questions-réponses décalées, etc.), la gestualité des personnages, qui tire le deuxième acte du côté de la farce mais pièce finalement très sombre =>constat désespéré sur la condition humaine dans l’attente d’un sens extérieur qui jamais ne vient. II- L’intérêt de l’apologue Lorsque le texte est plus abordable (on rit devant Molière…), la leçon passe plus facilement => ce qui est encore plus visible dans l’apologue. A- La fantaisie de l’apologue • Un texte agréable à lire (VS un essai). • Fables de La Fontaine : importance accordée au récit.

Véritables petites scènes de genre, pittoresques et circonstanciées, le plus souvent teintées d’humour. • Histoires d’animaux chez La Fontaine., d’ogres, de princesses et de chat botté chez Perrault. • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. B- L’apologue, un enseignement indirect et l’appel à la réflexion L’apologue est donc souvent un récit plaisant, simple a priori, mais l’auteur d’un tel récit n’écrit pas que pour l’amusement de son lecteur. • La Fontaine => moraliste : critique, dans ses fables, le.... »

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