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Cette lettre ressemble fortement à un sujet de dissertation dans lequel on vous demanderait de réfléchir sur le pouvoir argumentatif...

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« Cette lettre ressemble fortement à un sujet de dissertation dans lequel on vous demanderait de réfléchir sur le pouvoir argumentatif de la littérature et sur la vision qu’elle offre du monde. Il s’agit de rédiger un texte argumentatif => soyez persuasif et veillez à bien organiser vos arguments – attention à ne pas donner dans le catalogue de la Redoute en dressant la liste de toutes les qualités de la littérature, les unes à la suite des autres. Pensez à illustrer chacun de vos arguments à travers des œuvres => cela donnera du poids à votre argumentation et cela montrera à votre professeur que vous savez de quoi vous parlez / que vous avez réfléchi à la question. C’est une lettre alors n’oubliez pas de présenter votre copie comme il se doit : votre nom, la date, « Cher Paul / Salut Pierre… », la formule de politesse finale + votre signature. Nous n’allons pas rédiger votre lettre mais nous allons vous montrer sur quels points vous pouvez contrer votre ami et nous ajouterons des passages rédigés afin que vous compreniez bien comment faire – nous indiquons ces passages par : …* « … »*.

À vous de vous en inspirer, de les compléter ou de les reformuler. Voici des arguments que vous pouvez utiliser dans votre lettre (prenez en quelques uns que vous développerez). Exemple de début : « Mon cher Léonard, Dans ta dernière lettre, tu me disais que littérature n'a pas pour but d'apprendre à réfléchir mais de distraire et d'émouvoir.

Pour toi, si j’ai bien compris, un livre n’est qu’un amusement, quelque chose de futile, quelque chose que l’on prend quand on s’ennuie.

Et bien non, sache que la littérature a cette capacité merveilleuse de faire passer des messages, de faire réfléchir tout en, il est vrai, distrayant par une histoire »…* => et là, vous pouvez commencer à parler des avantages de la littérature qui peut, en montrant le monde tel qu’il est, essayer de le changer / de faire réfléchir les hommes. Le théâtre • Molière écrivait ses comédies afin de faire prendre conscience au spectateur de ses défauts.

Il mettait donc en scène nos travers afin que nous en prenions conscience et que nous y remédions => Le registre comique comme arme argumentative. • Théâtre de l’absurde => Forme renouvelée de la comédie, dénonce l’absurdité du langage ou la condition humaine.

Comique grinçant, sinistre.

Montrer comment des auteurs comme Becket et Ionesco ont inséré du comique et du tragique dans leur pièce afin de montrer l’absurdité du monde.... Ex : Ionesco montre le danger du totalitarisme dans Rhinocéros =>dans une pièce où par ex, on se dispute sur l’origine du rhinocéros ou où un personnage est très soigné et a toujours un cravate et un peigne sur lui, on sent déjà le danger. …* « Prends Molière par exemple.

Ce grand homme de théâtre, célèbre dans le monde entier pour ses comédies était… un moraliste.

Ne crois pas qu’il écrivait ses pièces uniquement pour faire rire.

Il voulait faire « rire les honnêtes gens », certes, mais dans un but moral : il voulait « Corriger les mœurs par le rire ».

Par exemple… »*… La littérature « miroir » de la société Au XIXe siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales. • Prenez un exemple dans votre corpus, culture… est développez-le.

Cf.

Hugo qui dénonce la misère (Les Misérables) mais aussi la peine de mort : • Le Dernier jour d’un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l’atrocité de la peine de mort – surtout à la fin puisque le récit s’arrête avec la vit du condamné.

Et Hugo utilise même une histoire vraie dans Claude Gueux : le personnage a vraiment existé, il est vraiment mort – il ne s’appelait sûrement pas « Gueux » qui insiste sur sa pauvreté mais il est mort : réalisme => touche le lecteur. Hugo joue ici sur le registre pathétique. ∆) Grande force de la fiction.

Le fait de passer par un personnage => le lecteur s’identifie aux peines du personnage. La poésie Souvent dans l’histoire, les poètes sont intervenus dans la vie publique.

Développez un exemple : • Cf.

Manifeste d’Eluard => préface du recueil L’Honneur des poètes (1943, Éditions de Minuit –maison d’édition clandestine).

Plaidoyer pour la poésie engagée, comme arme ; mission qu’il confère à la poésie : elle « crie, accuse, espère ». • Autres ex Les Tragiques de d’Aubigné / poètes de la « négritude », tels Senghor ou Césaire, qui ont fait entendre le cri de révolte du peuple noir bafoué, nié, réduit naguère à l’esclavage ou à des formes tout aussi inhumaines d’asservissement. • Engagement politique.

Cf.

Hugo. … * « La poésie, comme tu me le disais dans ta lettre, n’est heureusement pas que lamentations ou joies du poètes qui parle de la femme aimée ! Pour Hugo, par exemple, la mission de l’art est bien de « réveiller le peuple », c’est-à-dire de le sortir de la torpeur où le maintiennent le mensonge, la propagande, la peur, la lâcheté, la compromission, la facilité, l’art officiel.

La poésie doit éduquer, éveiller les consciences.

Le poète, aux yeux d’Hugo, est le guide et le porte-parole des opprimés.

En exil, alors que l’Empereur Napoléon III limite beaucoup la liberté d’expression, il écrit, pousse son « cri » contre le tyran, brave les dangers de la censure et de la répression pour réveiller le peuple et exprimer toutes ses critiques contre le tyran.

Hugo, dans le recueil des Châtiments manie la satire en vengeur du peuple ; il exprime tout son chagrin et sa pitié pour les victimes de l’arbitraire. Il critique directe Napoléon III, il.... »

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