Ceux de Quatorze Lorsque la guerre éclate, la France ne s'y engage que pour soutenir ses alliés. Mais, après avoir...
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Ceux
de Quatorze
Lorsque la guerre éclate, la France ne s'y engage que
pour soutenir ses alliés.
Mais, après avoir volé au
secours des Belges, voici qu'il faut protéger Paris.
Joffre y réussit en gagnant la bataille de la Marne.
Cependant, le conflit s'étend et les soldats qui ne
voulaient que défendre leur territoire sont appelés
maintenant à changer l'ordre du monde.
Ils ne
voulaient que la paix : on leur demande la ruine de
l'Allemagne et de l'Autriche.
Tandis que Pétain et
Foch, encouragés par Clemenceau, font la guerre
jusqu'au bout - et ce sera Verdun en 1916 - les
soldats, les poilus, les héros d'hier, sont devenus
des martyrs.
□ On trouve dans la Montée des périls', de Jules
Romains, une anafyse du climat social qui avait préludé
à ces événements, et dans le Drapeau noir', une
étude de cette intelligentsia qui, avec Jaurès, refusait
de croire à la guerre.
Romain Rolland dans
Clérambault (1920) reproche aux chefs de file de la
pensée occidentale un manque d'autorité respon
sable du désastre.
Roger Martin du Gard trace un
tableau de cette période dans l'Eté 1914 2•
□ Un livre de Georges Duhamel raconte la vie
des combattants vus par eux-mêmes.
Jeune médecin
mobilisé dans les services de santé, Duhamel relate
son expérience de la souffrance et de l'horreur dans
Vie des martyrs (1917).
Roland Dorgelès (18861973) fait avec un réalisme sans concession le récit
de la vie des poilus et de leur apprentissage de la
mort dans les Croix de bois (1919).
Henri Barbusse
(1873-1935) peint la guerre dans toute son horreur
dans le Feu (1916).
Maurice Genevoix glorifie à son
tour le courage....
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