CHAPITRE X: LE GRAND FRISÉ Répliques du Temps 3 •Wi'IMI Le promeneur est revenu à Loisy. Sylvie est réveillée; elle...
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CHAPITRE X: LE GRAND FRISÉ
Répliques du Temps 3
•Wi'IMI
Le promeneur est revenu à Loisy.
Sylvie est réveillée; elle
le fait« monter à sa chambre».
Mais là, tout est transformé,
modernisé.
Le héros, qui n'aspire plus qu'à quitter ce lieu,
apprend que Sylvie est devenue gantière à domicile pour
Dammartin.
Il pense à Othys, mais la jeune fille lui fait com
prendre que la tante est décédée.
Elle lui propose une pro
menade à Châalis, qu'elle fera à dos d'âne.
D'ailleurs un
petit ânier les accompagne, aussi « la conversation [...] ne
pouvait [-elle] plus être bien intime».
Elle le fait parler de
sa vie à Paris, de ses voyages ...
Ils évoquent leurs souvenirs
d'enfance, en se tutoyant enfin à nouveau: la pêche aux
écrevisses, la noyade évitée grâce au frère de lait, le grand
frisé.
Ce dernier souvenir est douloureux pour le narrateur.
li repense à la scène des noces fictives chez la tante; Sylvie
fui avoue que les habits ont resservi pour le carnaval de
Dammartin, un an avant que sa parente ne meure.
La jeune
fille pleure ...
Elle est devenue, selon lui, « une fée indus
trieuse, répandant l'abondance autour d'elle».
G•füdMfüHhJi
Comme au chapitre v encore, le narrateur est finalement
retourné à Loisy pour retrouver Sylvie.
Celle-ci lui paraît plus
sérieuse; il parle simplement de son«sourire plein de charme».
La référence à l'Antiquité n'est plus tout à fait de mise.
On ne
peut pas passer sa vie en rêveries et fantasmes...
Ils partent
encore en promenade sur la proposition de Sylvie.
C'est son
jour de repos.
Il n'iront pas à Othys, comme le héros le dési
rait, car la tante est morte.
Dans ce chapitre aussi il est monté, mais à l'invitation de Syl
vie, à sa chambre, croyant peut-être y retrouver son passé.
La chambre et le Temps
La chambre a changé; son ameublements'est modernisé; le
décor idyllique n'est plus (dans la cage les canaris ont remplacé
les fauvettes du chapitre III): «J'étais pressé de sortir de cette
chambre où je ne trouvais rien du passé.» Ce lieu ne conserve
plus aucun souvenir partagé avec Sylvie; il ne peut être l'espace
d'une remontée enchantée du Temps comme il en eut le senti
ment dans la chambre de la tante.
Sylvie n'est plus liée à un
cadre immuable et emblématique; elle a évolué avec son envi
ronnement.
Il repensera aux noces fictives, peut-être parce qu'il s'est
souvenu de«ce petit habit [ de son enfance] qui faisait rire les
paysans».
Les habits de noce, comme il était prévisible avec
la prosaïque Sylvie, ont resservi depuis- il faut bien s'amuser!
- pour un carnaval à Dammartin ...
Le narrateur semble direà la fin de ce chapitre - que la jeune fille, devenue ouvrière,
pouvait se permettre d'aller à un bal masqué; les fêtes de vil
lage conviendraient surtout aux paysannes.
Les réjouissances
d'autrefois changent amsi que les souvenirs qu'elles nous avaient
laissés! Comble d'amertume, cette dernière fête eut....
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