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« · CHAPITRES XVI ET XVII l;i=f..1H&li La duchesse est au désespoir; elle ne pardonne pas au comte d'avoir, par esprit courtisan, permis l'emprisonne­ ment de Fabrice.

Sa colère, son indignati on, sa haine même éclatent contre le prince qui l'a trompée: ce despote et sa cour lui font horreur.

Dans son agitation fiévreuse, elle imagine le pire pour son neveu et pour elle .

Elle décide enfin, pour ménager l'avenir, de prendre ses distances avec Mosca; toujours amoureux, le comte ne veut pas la perdre.

Convaincu qu'il lui faut réparer cette « sottise incroyable», il est prêt à tout t enter pour faire évader Fabrice.

(chapitre XVI) Le comte Mosca reçoit le ministre de la justice Rassi et lui demande ironiquement le nom de son successeur • puisqu'on s'avise de prendre des décisions dont il n'est pas informé.

À la promesse de la croix de Saint-Paul qui l'anoblit, le fiscal général confie au premier ministre ce qu'il sait des sentiments et des intentions du prince au sujet de Fabrice et de la duchesse.

Il lui avoue aussi combien le ' prince compte sur lui pour réaliser sa grande ambition de devenir un jour « le chef libéral et adoré de toute l'Italie.» Mosca sent que la partie n'est pas perdue; il veut en informer la duchesse mais trouve porte close.

Les rumeurs les plus folles courent la ville : on dit que Fabrice sera bientôt" exécuté; que la Sanseverlna a un nouvel amant et que le comte Mosca songe à démissionner pour raison de santé. Peut-être, mais pas avant d'avoir assuré sa fortune.

(chapitre XVII) COMMENTAIRE Le drame est à Parme» ? C'est du moins ce que Balzac écrivait pour justifier les coupures proposées à Stendhal.

De fait, ces deux chapitres pourraient se lire comme d~s bréviaires de politique pratique.

La Chartreuse est-elle le roman que, pour citer Balzac encore, «Machiavel écrirait s'il vivait banni de l'Italie au XIXe siècle•? On sait aussi que pour l'auteur la politique est cqmme •une pierre au cou du roman• ou, version plus musicale, «un coup de pistolet au milieu d'un concert." C'est plutôt un théâtre de marionnettes qu'il anime sous nos yeux.

On connaît la passion de jeunesse de Stendhal pour le théâtre; il eût aimé n'écrire que des comédies comme Molière.

Mais au XIXe siècle, la comédie a déserté les planches pour les·parquets cirés des salons ou des cours, où Stendhal promène à plaisir son miroir.

Le genre, en tout cas, n'est plus possible: • Depuis que la démocratie a peuplé les théâtres de gens grossiers, incapables de comprendre les choses fines, je.... »

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