Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Les Fleurs du mal, « Le guignon ». Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été...
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Les Fleurs du mal, « Le guignon ».
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Pour soulever un poids si lourd,
Sisyphe, il faudrait ton courage !
Bien qu'on ait du coeur à l'ouvrage,
L'Art est long et le Temps est court.
Loin des sépultures célèbres,
Vers un cimetière isolé,
Mon coeur, comme un tambour voilé,
Va battant des marches funèbres.
- Maint joyau dort enseveli
Dans les ténèbres et l'oubli,
Bien loin des pioches et des sondes ;
Mainte fleur épanche à regret
Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.
Poème de Baudelaire qui figure dans le recueil Les Fleurs du Mal (divisé en six parties :
Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort).
Baudelaire, tout en étant traditionnel sur certains points, a ouvert la voie de la modernité
en poésie.
Toutefois, Les Fleurs de Mal vont beaucoup choquer et le poète sera condamné
pour délit d’outrage à la morale publique (pour les poèmes Les Bijoux, Le Léthé, À celle
qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées et Les Métamorphoses du vampire).
Sonnet de Baudelaire > 2 quatrains, 2 tercets.
14 octosyllabes.
Rimes embrassées dans les quatrains, du type ABBA.
Ex : « lourd ; courage ; ouvrage ;
court ».
Selon le TLFI, le « guignon » > Malchance qui semble poursuivre quelqu'un (au jeu, dans
la vie, etc.).
À vous d’intégrer à ce plan vos propres réflexions.
I- La....
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