Devoir de Philosophie

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... »....

Extrait du document

« Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville...

». 1.

Je n'ai pas oublié, voisine de la ville, 2.

Notre blanche maison, petite mais tranquille ; 3.

Sa Pomone (1) de plâtre et sa vieille Vénus (2) 4.

Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus, 5.

Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe, 6.

Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe, 7.

Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux, 8.

Contempler nos dîners longs et silencieux, 9.

Répandant largement ses beaux reflets de cierge 10.

Sur la nappe frugale et les rideaux de serge (3). 1.

Pomone : déesse latine des fruits et des jardins. 2.

Vénus : déesse latine de l'amour. 3.

serge : sorte de tissu. Poème composé d’une seule strophe > un dizain. 10 alexandrins. Rimes suivies, du type AA, BB.

Ex : « superbe, gerbe ; curieux, silencieux ». NB : « Vénus / nus » > ne riment pas tout à fait. Alternance des rimes féminines (qui se terminent par –e, -es, -ent) et des rimes masculines. Césures à l’hémistiche.

Ex : vers 1, 2 > la marquer en lisant le poème. Je n’ai pas oublié > souvenir.

Le poète évoque son passé. I- Un souvenir A- Le souvenir de l’enfance • Poème sans titre composé d’une seule phrase. • « Notre blanche maison » > « notre » : possessif, le poète + une 2e personne à laquelle il s’adresse => sa mère. NB : Dans une lettre à sa mère datée du 11 janvier 1858, Baudelaire écrit : « « Vous n'avez pas remarqué qu'il y avait dans Les Fleurs du Mal deux pièces vous concernant, ou du moins allusionnelles à des détails intimes de notre ancienne vie » => ce poème est l’un des deux textes en question. • « n’ai pas oublié » > passé composé.

Souvenir toujours présent, qui l’accompagne > décrit alors la maison. B- Une maison douce • Maison > endroit paisible, heureux..... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓