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Charles Perrault a déclaré à propos des contes « que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une...

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« Charles Perrault a déclaré à propos des contes « que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire entrer plus agréablement dans l'esprit et d'une manière qui instruisît et divertît tout ensemble.

» Charles Perrault a déclaré à propos des contes « que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire entrer plus agréablement dans l'esprit et d'une manière qui instruisît et divertît tout ensemble.

» Comment le conte (de Perrault, de Voltaire...) peut-il en même temps plaire et instruire ? I- Le conte : des inventions d'auteurs A- Un genre destiné aux enfants • Pour les contes de Perrault, ils sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois dormant...). Les contes font partis de l'univers enfantin.

Les personnages => relèvent du domaine de l'imaginaire : ogre, fées, loup qui parle, « chat botté ». Comme dans les fables, les animaux parlent. B- des histoires simples • L'intrigue du conte est simple en apparence, il n'y a pas à cherche beaucoup pour comprendre. • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M. Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »...), facéties : les quartiers de noblesse... Voltaire décrit le parcours d'un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Dans Candide, nous sommes dans l'univers du conte, de l'histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. C- Le dépaysement, l'amusement • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l'action dans l'Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard...

» Structure traditionnelle du conte de Zadig : a) situation initiale incertaine, déséquilibre. b) péripéties, épreuves : incompréhension, condamnation, danger de mort. c) situation finale : nouvel équilibre plus favorable à partir de l'expérience acquise. => Le conte reste ouvert sur une nouvelle aventure. • Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l'Eldorado... ∆) Le conte doit être un récit agréable et facile à lire –La Fontaine, parlant de ses fables disait « Je suis chose légère et je vole à tout sujet.

Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet », (dans une lettre à Madame de la Sablière).

Cependant, les petites pistes égrenées au fil du texte, laissent entrevoir que ce texte n'est pas aussi simple qu'il pourrait paraître. II- Un récit pas si anodin A- Les pistes Au fil du texte, de nombreux éléments signalent au lecteur que le récit n'est pas si anodin. Les contes sont parsemés d'indices qui interpellent le lecteur et lui rappellent qu'aussi loin que se déroule l'histoire, elle n'est peut-être pas tant éloignée que cela. • Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l'époque de Voltaire : « greffiers » «deniers » «valets ». • « Morale utile » des contes de Perrault : moralité à la fin du conte, précepte qui rappelle ce qui est bon de faire ou de ne pas faire.

Cf.

Cendrillon ou Le Petit chaperon rouge. B- L'ironie • L'ironie est l'art de dire le contraire de ce que l'on pense, de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l'ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements => l'ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l'autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble). • Guerre : « boucherie.... »

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