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Cheikh Obeid

Publié le 11/01/2015

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POURQUOI LES CHEVAUX ARABES SONT SI FAMILIERS « Aussitôt né, le poulain est attaché à un piquet de tente par une corde passée autour de son cou ou de sa jambe postérieure, sous le jarret, et on le garde près de la tente toute la journée, pendant que sa mère est au pré. Ce traitement rend la petite créature extraordinairement apprivoisée ; elle se laisse tout de suite toucher, et les enfants jouent avec elle. Dès qu'il est capable de boire, le poulain est nourri au lait de chamelle, qui, selon les Bédouins, lui donnerait toute l'endurance de cet animal, et à la fin du premier mois il est complètement sevré. A l'âge d'un an il est un peu monté par les enfants, puis plus tard par un adolescent d'un poids léger. »(Tribus bédouines de l'Euphrate, par Lady Ann Blunt.)

« ayant pour aïeul Lord Byron , le plus grand poète anglais du XVIII• siècle.

Douée de multi­ ples talents , Lad y Ann King Noël reçoit une éducation raf­ finée et voyage dans toutes les capitales d'Europe av ec son frère et sa grand-mère, Lad y Byron .

Elle parle le fran­ çais, l'allemand , l'italien et l'espagnol, travaille le violon cinq heures par jour , apprend le dessin avec le peintre Ru s­ kin (elle sera une fine aqua ­ relliste) , excelle au x échecs et s'adonne aux mathémati ­ ques .

C'est pourtant une jeu­ ne fille réservée, discrète, qui a hérité de son père, le co mte de Lovelace, le goût pour la vie au grand air, des habitu­ des frugales et une grande endurance .

Comme lui aussi, elle est une cavalière émérite .

Elle a vingt-neuf ans lorsqu'el­ le rencontre à Venise le sédui­ sant attaché d'ambassade Sir Wilfried Blunt, descendant d 'une vieille famille du Su s­ sex .

Plus tard, il la décrira ain­ si : « Elle n'avait en rie n les manières d'une jolie femme , alors qu 'en vérité , elle avait le charme d'un oiseau, un rou­ ge-gorge ou un rossignol, agréable à l'œil sans être violemment attirante .

» Pet i­ te silhouette menue dans des toilettes légèrement démo­ dées , une rose écarlate s ur son corsage pour tout orne­ ment , Lady Ann est une brune aux grands yeux sombres, au maintien à la fois digne et en­ joué.

Le jeune Blunt, habitué à conquérir les belles aristo­ crates mariées, tombe sous le c harme .

L'ascendance presti­ gieu se de la jeune fille, ains i que ses trois mille livres de rente, achèvent peut-être de le décider à l'épouser .

Naissance d'une passion L e mariage est célébrée à Londres le 8 juin 1869 .

Commencent alors des an­ nées difficiles : après plusieurs fausses couches, la jeune fem­ me met au monde un petit garçon qui ne surv it pas , pu is des jumelles qui meurent éga­ lement .

Wilfried Blunt, qui comme son épouse appar­ tient à la plus vieille noblesse anglaise , est désespéré à l'idée de ne pas avoir d'héri­ tier.

Au printemps 1872, la fortune commence à tourner : la mort de son frère aîné fait de Blunt l'héritier de Crabbet Park , le magnifique domaine ancestral de 1 600 hectares, auquel s' ajoutent vingt et une mille livres de rente .

Lady Ann est de nouveau enceinte.

Cette fois tout se passera b ien, et le 8 février 1873 naît Judith Ann Dorothea , qui sera leur unique enfant .

L'été su iv ant, les époux Blunt se rendent pour la première fois au Moyen -Orient .

Au cours de l'hiver 1875-1876, ils découvrent l'Égypte.

Guidés par des Bédouins, ils vont du Sina ï à Jérusa lem à dos de chameau et manquent mourir de soif dans le désert .

Mais une passion est née.

Désor­ mais, ils n'auront de cesse d'approfondir leur connais­ sance de la civilisation musul­ mane et de l' arabe, et ils n'ont plus qu'un rêve : retour ­ ner au désert .

En Angleterre, ils restaurent le beau manoir de Crabbet Park, qu i date des. »

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