Chili 1992-1993 La scène politique chilienne a été dominée, en 1992-1993 par la préparation des élections présidentielles et législatives de...
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Chili 1992-1993
La scène politique chilienne a été dominée, en 1992-1993 par la préparation des élections présidentielles
et législatives de décembre 1993.
Le sénateur Eduardo Frei, du Parti démocrate-chrétien (PDC), est
devenu le candidat présidentiel de la Concertation pour la démocratie, après le désistement de Ricardo
Lagos, qu'avaient choisi le Parti socialiste (PS) et le Parti pour la démocratie (PPD).
Le PS et le PPD
soutenaient que R.
Lagos devait cette fois être le candidat de la Concertation puisqu'eux-mêmes avaient
appuyé le candidat du PDC aux élections présidentielles de 1989.
Cependant, le résultat des municipales
de juin 1992 où le PDC a remporté deux fois plus de voix que le PS et le PPD réunis, les résultats des
sondages d'opinion, qui donnaient à E.
Frei une cote de popularité deux fois supérieure à celle de son
plus proche rival R.
Lagos, et, en dernière instance, l'importance de garder la Concertation unie, ont
préservé une candidature unique aux présidentielles.
A la mi-1993, la victoire d'E.
Frei et de la Concertation paraissait assurée; leur popularité était telle que le
centre droit, la Rénovation nationale (RN), semblait n'avoir pratiquement aucune chance de remporter
l'élection d'autant plus que ses candidats les plus prometteurs, Sebastian Piãeira et Evelyn Matthei,
s'étaient livrés à une guerre peu orthodoxe pour l'investiture partisane.
Une affaire d'écoute électronique
avec la complicité de l'armée les a complètement discrédités.
Manuel Feliu, un indépendant prestigieux,
président de la Banque de Concepcion apparaissait comme un autre candidat possible pour la RN.
Si E.
Frei....
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