Chili 1996-1997 Malgré l'érosion naturelle causée par sept ans de pouvoir, les pertes de la Concertation des partis pour la...
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Chili 1996-1997
Malgré l'érosion naturelle causée par sept ans de pouvoir, les pertes de la Concertation des partis pour la
démocratie (coalition réunissant le Parti démocrate-chrétien, le Parti radical, le Parti socialiste [PS] et le
Parti pour la démocratie [PPD]), lors des élections municipales d'octobre 1996, ont été limitées.
La
Concertation a obtenu 55,6 % des suffrages exprimés, contre 52,1 % en 1992 (198 municipalités, soit 19
de moins qu'aux élections précédentes).
Cela a représenté une baisse de leur pouvoir local, malgré une
augmentation du nombre de conseillers élus (de 937 à 1 055).
L'opposition de centre droit, l'Union pour
le Chili (UPC), a elle aussi obtenu plus de voix et de municipalités au détriment de la droite populiste,
l'Union du centre-centre progressiste (UCCP).
Elle a recueilli 31,5 % des votes et obtenu 135 mairies.
La
droite traditionnelle, la Rénovation nationale (RN), avec 84 maires, a vu le nombre de ses élus augmenter
de 60 %; l'Union démocratique indépendante (UDI) a doublé le nombre de ses maires (43 contre 17 en
1992).
Les élections municipales ont permis aux partis d'établir leur stratégie en vue de l'élection
présidentielle de 1999.
Le Parti socialiste (PS) et le Parti pour la démocratie (PPD) sont ainsi apparus en
bonne position pour négocier la candidature présidentielle au nom de la Concertation.
En avril 1997, le
Parti démocrate-chrétien avait tenu des élections internes afin de se donner un nouveau président pour
deux ans.
Enrique Krauss, ancien ministre de l'Intérieur, a été désigné au cours d'un scrutin qui fut le plus
contesté de l'histoire du parti.
Pendant sa campagne, il a insisté sur le fait que le prochain candidat à la
présidence pour la Concertation devait être un autre démocrate-chrétien.
Cette prise de position eut des
effets évidents sur....
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