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Chili 2000-2001 Difficile mise en œuvre des réformes En dépit des réformes de l'accès aux soins et au logement des...

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« Chili 2000-2001 Difficile mise en œuvre des réformes En dépit des réformes de l'accès aux soins et au logement des foyers les plus modestes et des efforts accrus en matière éducative, le président social-démocrate Ricardo Lagos s'est heurté à la morosité des Chiliens, inquiets de l'augmentation du chômage contrastant avec une croissance soutenue.

Dans la perspective des élections parlementaires de la fin 2001, la droite a mobilisé sa minorité de blocage pour s'opposer à la lutte contre l'évasion fiscale et à la réforme du Code du travail.

Au sein même de la Concertation, coaliton de centre gauche au pouvoir, la tendance libérale a elle aussi prévalu, renforçant l'impression d'absence d'alternative au modèle économique et social hérité de la dictature (1973-1990). Aux élections municipales du 29 octobre 2000, la Concertation est restée majoritaire en suffrages, mais a dû concéder d'importantes municipalités à l'Alliance pour le Chili.

Joaquín Lavín de l'Union démocrate indépendante (UDI), devancé de peu par R.

Lagos au premier tour de la présidentielle de 1999, a remporté la municipalité de Santiago Centre.

Avec 40 % des voix au plan national (34 % aux municipales de 1996), l'Alliance administre désormais 51 % de la population du pays (27 % en 1996), grâce à l'activisme de l'UDI auprès des secteurs défavorisés.

Pour ce qui est de la Concertation, le Parti démocrate chrétien (PDC) a été le principal perdant (21,6 % des voix contre 26 % en 1996). La préparation des élections législatives et sénatoriales du 16 décembre 2001 a réveillé les tensions au sein de la coalition au pouvoir, résultant du décalage entre les exigences du PDC et son déclin électoral.

À droite, le retour du "libéral" Sebastián Piñera à la tête de Rénovation nationale (RN) a ravivé la compétition avec les conservateurs de l'UDI au sein de l'Alliance.

L'UDI n'a pas hésité à solliciter le commandant en chef de la Marine et l'amiral Jorge Arancibia a démissionné le 13 juin 2001 afin de se présenter comme colistier et rival de fait de S.

Piñera à Valparaiso, deuxième centre urbain du pays. Cet épisode houleux a paradoxalement redonné vigueur à la négociation sur les réformes constitutionnelles menée par le ministre de l'Intérieur, José Miguel Insulza, avec les parlementaires de droite.

Entraînant le renouvellement de la hiérarchie navale, il a contribué à la dépolitisation des forces armées, favorisée par l'interminable procédure judiciaire menée contre le général Augusto Pinochet. Libéré sous caution en mars 2001, après que la Cour suprême a requalifié le 8 mars 2001 son chef d'inculpation en complicité et obstruction à la justice dans 57 homicides et 18 enlèvements, l'ancien dictateur vivait reclus.

La décision de suspension.... »

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