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Chili 2002-2003 Remous politiques intérieurs sur fond de concertation régionale Le président Ricardo Lagos Escobar (socialiste) a dû user de...

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« Chili 2002-2003 Remous politiques intérieurs sur fond de concertation régionale Le président Ricardo Lagos Escobar (socialiste) a dû user de tout son sang-froid après une série de scandales liés au fonctionnement des administrations centrales et de la Concertation des partis pour la démocratie (coalition de centre gauche, au pouvoir).

Entre octobre 2002 et mars 2003, la mise en évidence de pratiques de corruption (rémunérations occultes, détournements au profit d'importantes personnalités et faiblesse des contrôles internes des institutions publiques) a conduit le président à réaffirmer le primat de la justice (levée d'immunité de cinq députés, placement en détention de hautes personnalités).

Le 30 janvier 2003, tous les partis représentés au Congrès ont souscrit, avec R.

Lagos, à un accord «politico-législatif» afin d'accélérer la réforme de l'État et du financement de l'activité politique, de relancer la modernisation économique et sociale et de démocratiser les institutions avant la fin 2003. Après un remaniement ministériel (3 mars) limité, le discours annuel du président devant le Congrès, le 21 mai 2003, aura marqué la décrue de l'agitation sur les affaires et la remontée de sa cote de popularité (54 %), malgré le désenchantement chronique de l'opinion publique. En proie à d'incessants déchirements internes, la Concertation et l'opposition de droite, rassemblée dans l'Alliance pour le Chili, voulaient voir les réformes achevées avant le début du prochain cycle électoral (élections municipales en octobre 2004, présidentielle et parlementaires en décembre 2005).

La droite, ayant réussi à rendre inévitable la victoire de Joaquín Lavín en 2005 (maire de la capitale, arrivé en tête au premier tour de la présidentielle fin 1999), semblait disposée à une modification du mode de scrutin, lequel confère une surreprésentation parlementaire à la minorité électorale.

Pour sa part, la Concertation est apparue très affaiblie par les affaires, lesquelles ont plus durement frappé son pôle progressiste, et par l'opposition du Parti démocrate-chrétien (PDC) au gouvernement, ce dernier désirant endiguer son déclin électoral qui a profité à la très dynamique Union démocrate indépendante (UDI) À défaut de favori, les ministres des Relations extérieures et de la Défense se sont imposées, à partir de la fin 2002, comme les personnalités les plus capables d'affronter J.

Lavín à la présidentielle.

La première, Maria Soledad Alvear (démocrate-chrétienne), a recueilli les fruits de la diplomatie des accords commerciaux, vitaux pour l'économie.

La socialiste Michelle Bachelet a renforcé l'affirmation du pouvoir civil sur les armées et se consacrait, à l'approche du trentième anniversaire du coup d'État militaire du 11 septembre 1973, à la réconciliation entre les militaires et la société, encourageant.... »

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