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Cisjordanie-Gaza 1996-1997 Quatre ans après le lancement de la dynamique de paix ouverte par les accords d'Oslo, les États-Unis, par...

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« Cisjordanie-Gaza 1996-1997 Quatre ans après le lancement de la dynamique de paix ouverte par les accords d'Oslo, les États-Unis, par la voix de leur ambassadeur en Israël, ont reconnu en mai 1997 que le processus de négociations israélopalestinien était "cassé".

En un an, la politique de refus et de provocation menée par le gouvernement nationaliste et religieux du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aura ainsi conduit à l'impasse dans le dossier israélo-palestinien et, au-delà, au risque accru de conflagration régionale.

Inégale dès le départ (entre un État et une simple organisation, l'OLP - Organisation de libération de la Palestine) et privée d'objectifs clairement assignés (l'édification d'un État palestinien aux côtés d'Israël), la négociation devait également son échec à l'absence de volonté de pression sur Israël de son principal parrain, les États-Unis. A la différence des travaillistes (au pouvoir jusqu'en mai 1996) qui avaient poursuivi la colonisation des territoires occupés et annexés inexorablement mais sans coup d'éclat (augmentation de 23 % du nombre de colons en quatre ans hors Jérusalem), le Likoud de B.

Netanyahou décidait en la matière une intensification générale émaillée de provocations.

L'ouverture d'un tunnel archéologique au pied de l'esplanade des mosquées en septembre 1996 a provoqué des affrontements entre armée israélienne, d'une part, police et manifestants palestiniens, d'autre part (62 morts palestiniens, 14 israéliens).

La création en mars 1997 d'une onzième colonie dans Jérusalem-Est (annexée depuis 1967) à Jabal Abou Ghnaym ("Har Homa" en hébreu) a été suivie d'un attentat suicide islamiste à Tel-Aviv (4 morts) et de la reprise en Cisjordanie de violences rappelant l'intifada (la "guerre des pierres" de 1987-1994).

Contre le consensus international, les États-Unis ont opposé par deux fois leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU critiquant cette décision.

La Ligue arabe décidait, quant à elle, d'appeler ses États membres à interrompre toutes les mesures de normalisation prises avec l'État hébreu. L'évacuation partielle de Hébron,.... »

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