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Clientèle A Rome, fa clientèle désignait l'ensemble des clients placés sous le patronage d'un patricien, c'est-à-dire d'un citoyen romain appartenant...

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« Clientèle A Rome, fa clientèle désignait l'ensemble des clients placés sous le patronage d'un patricien, c'est-à-dire d'un citoyen romain appartenant à la classe privilégiée.

Ces clients étaient le plus souvent des plébéiens, citoyens romains eux aussi (en tout cas à partir de la république), mais de condition sociale inférieure.

La clientèle constituait une institution établissant un rapport de dépendance - mais aussi de solidarité - entre les citoyens de Rome, dans une société inégalitaire. La notion de client a du reste évolué de fa Rome royale au Bas-Empire.

Quant aux classes sociales, elfes devinrent avec le temps très perméables: il était tout à fait concevable d'en changer et de s'élever dans la société. Au départ toutefois, fa structure même des cités antiques, nées d'un foyer et formées autour d'un noyau familial et religieux, impliquait avec leur développement l'exclusion des étrangers.

Aussi les peuples d'Athènes et de Sparte se trouvèrent-ils, naturellement, divisés en catégories strictement hiérarchisées. Une structure de dépendance assez souple A Rome, une «gens» était un groupe composé de plusieurs familles de même nom : elles se rattachaient à un ancêtre commun.

Les membres de la gens, ou « gentiles », étaient à l'origine unis par des liens très forts: ils allaient au combat ensemble, étaient tenus de poursuivre le meurtrier de l'un d'entre eux, de racheter ceux qui avaient été faits prisonniers ...

Ils avaient aussi des droits: ainsi, les terres étaient, dans les débuts, en copropriété et la gens - c'est-à-dire tous - héritait de ceux de ses membres qui n'avaient pas de descendants. Une gens comprenait la famille, au sens large, et les clients.

Au ye siècle avant J.-C., la gens Fabia, par exemple, était composée de cinq mille personnes. Dans le cadre de la gens, les clients devaient au patron le respect, des redevances dans certains cas, leurs suffrages dans les comices (voir à Forum).

Ils ne devaient pas l'attaquer en justice.

Quand ils mouraient sans héritier, leurs biens allaient au patron.

Celui-ci, pour sa part, aidait son client de ses conseils et de son argent.

II le défendait devant les tribunaux et ne témoignait pas contre lui. Le système évolua, comme il est naturel, avec les siècles.

A l'époque royale, les hommes libres sont soit des patriciens (une caste privilégiée de gros éleveurs, à l'origine), soit des non-privilégiés, plébéiens ou affranchis.

Les plébéiens, s'ils sont libres, n'ont alors que fort peu de droits: ils sont paysans ou, dans les villes, clients, c'est-à-dire oisifs, vivant aux dépens d'un membre d'une gens auquel ils sont juridiquement liés.

Les premiers clients sont, croit-on, souvent des étrangers qui s'intègrent ainsi à la société romaine.

Puis la clientèle se gçnéralise : en vivent les petits propriétaires ruinés et, d'une façon générale, la classe moyenne qui se constitue entre une noblesse peu nombreuse, mais riche, et une masse souvent démunie.

Les clients de la fin de la république et de l'empire ne sont plus rattachés à leur patron par aucun lien juridique.

Ils sont proprement ses assistés et ils lui rendent en contrepartie des services : en période électorale par exemple, ils lui apportent un soutien parfois musclé.

Puis tout le monde devient le client de quelqu'un: seul l'empereur n'a pas de patron, qui accorde mensuellement et leur vie durant, une aide alimentaire à cent cinquante mille clients. On peut considérer qu'il y a eu avec le passage du temps, à la fois extension et affaiblissement du rapport de clientèle.

Au fur et à mesure qu'il se généralisait, les relations d'assistance mutuelle existant à l'origine se relâchaient.

Cela est dû sans doute en partie aux conquêtes sociales de la plèbe.

Au début, seuls les patriciens possédaient le droit de cité (voir à Cité).

Ils se prétendaient les descendants des cent familles, tou- , tes plus ou moins divinisées, qui s'étaient installées les premières à Rome.

Leurs privilèges reposaient donc sur les droits de la naissance et de la religion.

Puis le droit de cité s'élargit et une hiérarchie en cinq classes de fortune, servant de base à l'impôt direct et au service militaire, fut établie entre les citoyens.

Auguste créa, en prenant encore la richesse pour référence, un système d'«ordres» hiérarchiques: se trouvait au sommet la famille impériale, puis venaient d'abord l'ordre sénatorial, ensuite l'ordre équestre, chacun avec sa hiérarchie interne.

Le sénat avait déjà intégré, sous la république, ce que l'on appelait alors la «noblesse» (différente des patriciens), c'est-à-dire les Romains dont un ancêtre avait exercé une magistrature.

L'ordre équestre était composé des.... »

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