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Comes facundus in via pro vehiculo est un compagnon de voyage éloquent abrège autant la route qu'un carosse Cette sentence...

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« Comes facundus in via pro vehiculo est un compagnon de voyage éloquent abrège autant la route qu'un carosse Cette sentence de Publilius Syrus (C 17), attestée par Macrobe (.Ciaturnalia, 2, 7, 11) devait sans doute reprendre une tradition déjà proverbiale.

Elle fut souvent citée par les auteurs du Moyen-Age et de J'époque moderne : cf.

par exemple Walther 2961 ; 8680 ; 8720 ; 29178 ; 33119; le Chronicon S.

Huberti Andaginensis, Pl l 54, 1404a; Jean de Salisbury, Po/icratique, PL 199, 772b ; Guillaume Peyraut, De eruditione principum, S ; Pétrarque, Rerum memorandarum libri, 91._ 3 ; De remediis utriusque Fortunae, S4 (où la phrase latine est placée en position finale pour mieux la mettre en valeur); l'Ercolano de Benedetto Varchi; et, en 1623, la Praxi~î Grammatica de John Ha1111ar (368); c'est aussi sur cette sentence que joue Erasme (Colloquiafami/iaria.

Ox11µa), lorsqu'il écrit ln vehiculo quoque iucundus comes pro ·vehiculo est, >.

Ce topos est encore vivant dans toutes nos langues modernes européennes: la fu1111ule allemande ressemble beaucoup à la fù1111ule latine Beredter Gefiihrte ist so gut wie ein Wagen, et elle possède un équivalent en français (Compagnon bien parlant vau en chemin.... »

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