Comment le personnage existe-.t-il?Jbemble être réduit à un pronom per sonnel: elle donné 17 fois, à peu près;à« ma femme»età...
Extrait du document
«
Comment le personnage existe-.t-il?Jbemble être réduit à un pronom per
sonnel: elle donné 17 fois, à peu près;à« ma femme»età «tu»; pas une seule
fois son prénom n'est mentionné.
Il existe aussi par ses sensations : la vue est souvent présente, l'ouïe aussi, dans
une moindre mesure (le« tour» de Binet est là pour rappeler qu'il existe une
réalité, une fois de plus, indifférente).
Il faudrait aussi essayer de travailler sur le « point de we ", à la fois de la
narration: qui parle ici? Flaubert? Uri narrateur distinct? En tout cas,
quelqu'un qui est capable de pénétrer dans la conscience d'Emma, comme le
prouve « plus ses idées se confondaient» et « l'idée qu'elle venait d'échap
per »; point de we qui a aussi valeur spatiale: Emma se trouve dans un espace
élevé (« en bas», « elle regarda les pavés», « le sol de la place": bref, son
regard « plonge ») et dans une situation morale basse.
Selon votre connaissance de Madame Bovary, cette scène du grenier où
Emma souffre de la rupture, correspond RIGOUREUSEMENT à une scène
précédente (II, 8), où, pendant les Comices agricoles, Emma assistait à la
cérémonie, en compagnie de Rodolphe qui allait la séduire, depuis une fenêtre
du premier étage de la mairie.
1.
Le désespoir de l'héroïne
• La prédominance du pronom personnel (17 fois «elle») prouve que ses
actions, si elles· lui appartiennent bien, ne la repoussent pas moins dans une
sorte d'anonymat.
• Le jeu des différents «discours", non contents d'introduire une variété
certaine d'énonciation, montre une sorte de déchirure: du discours direct de
« -Allons ! Allons 1 » (décision qui n'aboutira pas)....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓