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COMMENTAIRE COMPOSÉ Acte 1, scène 1, tirade finale de Sganarelle, (« Je n'ai pas grande peine à le comprendre» ......

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« COMMENTAIRE COMPOSÉ Acte 1, scène 1, tirade finale de Sganarelle, (« Je n'ai pas grande peine à le comprendre» ...

« je dirais hautement que tu aurais menti.

») Introduction Dans une ville étrangère, devant un palais, se trouvent Sganarelle, valet de Don Juan, et Gusman, écuyer d'Elvire, son épouse.

Rencontre étrange et providentielle, provoquée par la fuite du grand es igne ur et la poursuite de Done Elvire.

C'est ce que nous apprend Sganarelle, après un éloge amusant du tabac.

Petit à petit, il laisse entrevoir la rai­ son de cette fuite : l'inconstance de Don Juan.

Le portrait en pied qu'il fait de son maître à la fin de la scène fait preuve d'une grande habileté sur le plan dramatique , d'une peinture nuancée dans l'évocation du héros de la pièce, et enfin analyse avec lucidité les rapports entremaî­ tre et valet. 1.

Les nécessités de l'exposition 1.

Les modalités du savoir Dans toute scène d'exposition, le spectateur doit être rapidement au courant du cadre spatio-temporel et des événements qui ont pré­ cédé la pièce.

Dans !'Antiquité, un acteur, le Prologue, venait directe­ ment informer le spectateur.

Ici, le rôle est dévolu à Sganarelle, qui connaît« son Don Juan sur le bout du doigt», et celui du spectateur à Gusman, qui ne connaît qu'une facette de Don Juan, l'amoureux transi et l'époux légitime.

D'où son étonnement de la fuite du héros. Une fois au courant, il disparaît. 2.

Une situation de dialogue dans un monologue Sganarelle ne tient pas un discours continu, mais ponctué d'asser­ tions comme« Je ne dis pas que», « je t'apprends» qui mettent en scène sa situation de locuteur.

Symétriquement, le tu est aussi fréquent · que le je, Sganarelle introduisant Gusman dans son propre discours «si tu connaissais le pèlerin», «tu trouverais», «tu sais que», «je t'apprends»,«tu me dis que»,«crois que», etc.

Il va jusqu'à décrire les changements physiques du pauvre Gusman sous l'effet de ses révé­ lations : «tu demeures surpris et changes de couleur à ce discours». Le«inter nos» n'est pas inutile, il suggère que Sganarelle parle à voix basse, dans la terreur d'être entendu.

Ces procédés de la langue popu­ laire mettent le spectateur au courant avec un naturel plus grand qu'un.... »

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