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Commentaire du poème de Ronsard : « Je n’ai plus que les os » Introduction : Les Derniers Vers furent...

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« Commentaire du poème de Ronsard : « Je n’ai plus que les os » Introduction : Les Derniers Vers furent publiés en 1586 deux mois après la mort de Ronsard.

Ils constituent une œuvre poétique empreinte d’autobiographie puisqu’ils évoquent l’agonie du poète.

Le sonnet « Je n’ai plus que les os » prend place dans ce recueil et constitue un véritable tour de force autobiographique puisque Ronsard y met en scène sa propre mort. Ronsard nous livre ici une part de son intimité et de son expérience personnelle. Projet de lecture : Comment ce poème, très intime, revêt malgré tout une dimension universelle. I) Une expérience personnelle pathétique 1.

La situation d'énonciation La situation d’énonciation témoigne de la dimension personnelle du poème.

Le poète s’épanche sur son propre sort en utilisant la première personne du singulier à relever les marques de cette première personne en distinguant bien les catégories grammaticales ( pronom personnel, pronoms possessifs, adjectifs possessifs ) Le destinataire du poème est désigné dans le dernier tercet par les deux apostrophes « chers compagnons » et « chers amis » ainsi que par le pronom personnel de la deuxième personne du pluriel « vous ».

à montrer que ce destinataire possède une double portée ( il semble désigner les amis proches du poète mais peut aussi s’adresser à tout lecteur !) Etudier enfin, dans la situation d’énonciation, les circonstances de l’écriture de ce poème : circonstances malheureuses puisque le poète est malade et proche de la mort ( ces circonstances accentuent la dimension intime du sonnet) 2.

Portrait physique Le poète évoque dans ce sonnet sa dégradation physique du fait de la maladie qui le ronge.

Ce portrait physique est dressé dans le registre pathétique de la déchéance. à relever les termes « os…squelette…bras…œil…corps » évoquant les parties du corps : à étudier la gradation dans le premier quatrain qui évoque la déchéance physique du poète (progression de « je n’ai plus que les os » jusqu’à « je ne tremble », expression qui transforme le poète malade en feuille morte à gradation qui montre la dégradation physique et la progression inéluctable de la mort. 3.

Sentiments : entre désespoir et sérénité Le poète exprime des sentiments antithétiques face à cette mort qui approche. a) Le désespoir L’homme est une cible pour la mort.

Même les dieux ne peuvent plus le secourir : Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble, Ne me sauraient guérir, leur métier m 'a trompé à évocation d’Apollon, dieux des arts, protecteur des poètes et de son fils, Asclépios, dieu de la médecine : les dieux mêmes ( et ici il est question de « grands maîtres ») n’ont plus aucun pouvoir sur la mort.

La césure nettement marquée par la virgule dans le second vers montre que le pète ne peut plus s’échapper, l’alternative est dans tous les cas, fatale. Relever mes emplois du passé composé dans le sonnet, indiquant des actions totalement achevées sur lesquelles il est impossible de revenir. Evoquer la progression de la mort annoncée à la mort accomplie b) La sérénité retrouvée Ronsard évoque ici sa mort entourée d’amis dans les tercets à évocation d’une procession autour du lit de Ronsard : « Quels amis ne remportent au logis un œil triste ? ».

: question rhétorique présentant le poète comme un être cher pour ses proches. à montrer les termes évoquant la possibilité d’un ailleurs, d’une autre forme d’existence après la mort : · « mes yeux par la mort endormis » (.... »

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