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Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble...

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« Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve.

Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant.

Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire.

» Introduction : La vie extraordinairement active et féconde de Voltaire révèle sa lutte perpétuelle contre les erreurs d'un siècle qui se veut « éclairé ».

En France, en Angleterre, en Suisse, ou en Prusse le futur « roi Voltaire » ne se lasse pas d'étudier la société qui l'entoure, d'en mesurer les faiblesses, de les dénoncer avec force.

Voltaire croit au rôle didactique des Lettres et des Arts et la propagande philosophique, caractéristique du xviiie siècle, trouve écho dans l'ensemble de son œuvre.

Mais, paradoxalement, le conte fut pour Voltaire le meilleur argument de sa vaste démonstration. I.

Le conte ou roman philosophique. En fait, les contes de Voltaire répondent à des intentions aussi originales que précises. Voltaire renouvelle un genre.

Esprit positif, Voltaire renonce au « merveilleux » (« Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve ») qui fait le succès des contes traditionnels : * au xviie siècle, Contes de ma mère l'Oye, de Charles Perrault, qui réjouissent par leur caractère fantastique ; * au xviiie siècle, Les Mille et une Nuits, traduits par Gallant, qui découvrent, dans la féerie, les civilisations orientales. 2.

Portée morale des contes de Voltaire.

Voltaire ne se borne pas à raconter, avec humour et brio, une histoire attrayante ; il vise un bout plus sérieux : divertir le lecteur et profiter de ce divertissement pour lui faire entendre raison.

Aussi, les « romans » de Voltaire sont, à la manière des Voyages de Gulliver, une suite d'enquêtes sur les croyances et les mœurs de la société de son temps. Transition : Cette manière de « littérature engagée » qui bannit le folklore et «l'extravagant» garde pourtant, nous dit Voltaire, « le voile de la fable.

». II.

La réalité dans la fiction. Pour mettre l'accent sur l'essentiel, Voltaire est parfois amené à franchir les limites du réel : 1.

Un monde stylisé.

Ainsi plusieurs épisodes, tel celui de l'Eldorado dans Candide, sont, semble-t-il, tout à fait en marge de la vraisemblance.

Pourtant, une fois le décor planté avec ses moutons rouges.... »

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