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Comte 1798 -1857 « La formule sacrée des positivistes : l'amour pour principe, l'ordre pour base. et le progrès pour...

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« Comte 1798 -1857 « La formule sacrée des positivistes : l'amour pour principe, l'ordre pour base.

et le progrès pour but » Système de poUtique positive Éléments de biographie t les prémices du système Auguste Comte intègre dès seize ans l':École polytechnique dont il est exclu pour indiscipline.

Dépourvu de situation stable, il vit principalement de cours particuliers de mathématiques. Auprès de Saint-Simon, le« prophète de l'industrialisme» dont il fut le secrétaire, Comte construit la première esquisse de son système. t Des cours de philosophie positive à la religion de l'humanité Comte publie, de 1830 à 1842, les six volumes des Cours de philosophie positive, exposé de son système.

Il n'obtiendra jamais le poste de professeur à l':École polytechnique qu'il convoitait, mais il y sera répétiteur, suppléant puis examinateur. En 1844, alors que paraît le Discours sur l'esprit positif, préambule d'un cours d'astronomie donné gratuitement aux ouvriers, il tombe éperdument amoureux de Clotilde de Vaux.

Mais l'idylle platonique est de courte durée : Clotilde décède deux ans plus tard.

Bouleversé, Comte lui voue un véritable culte, et fait évoluer sa philosophie vers une « religion de l'Humanité» à laquelle il se consacre jusqu'à sa mort. Il se proclame grand-prêtre de la religion de l'Humanité, institue le « calendrier positiviste » (dont les Saints sont les grands penseurs de l'histoire), et fonde des églises positivistes.

Le Système de politique positive (1851 - 1854) fut sa dernière grande œuvre. Thèses essentielles Le double projet de Comte était d'édifier une philosophie des sciences et d'élaborer une politique rationnelle.

Fondateur du positivisme, père de la sociologie, Auguste Comte fait figure de critique de la théologie dont la théorie s'achèvera en une religion que certains positivistes récusent et accusent de délire politico-religieux. t La loi des trois états Douée de sens, l'Histoire est le lieu de l'évolution nécessaire de l'esprit de l'humanité.

L'humanité progresse selon la loi des trois états.

Cette loi établit que les grands moments du développement historique correspondent à trois états de l'humanité, trois stades de l'intelligence: « L'esprit humain, par sa nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher, dont le caractère est essentiellement différent et même radicalement opposé : d'abord la méthode théologique, ensuite la méthode métaphysique et enfin la méthode positive.» (Cours de philosophie positive). L'état théologique ou « fictif » constitue le stade le plus primitif de l'intelligence.

Tel l'enfant qui a recours à des explications irrationnelles faisant appel au surnaturel, l'humanité a d'abord cru à l'existence d'agents doués de volonté qui expliqueraient les phénomènes naturels. L'esprit humain a en effet spontanément tendance à chercher les causes absolues des phénomènes, c'est-à-dire soit les causes premières, celles qui n'ont elles-mêmes pas de cause, soit les causes finales, les buts ultimes de l'acte.

L'état théologique comprend trois moments: le fétichisme (les objets, incarnations d'esprits, seraient doués de pouvoirs et d'intentions); le polythéisme (croyance en l'existence d'êtres divins, causes des phénomènes naturels et humains) ; et enfin le monothéisme (Dieu est l'origine unique de tout phénomène). Dans l'état métaphysique ou « abstrait », l'esprit poursuit cette recherche des causes absolues, mais il argumente au lieu d'imaginer.

Des entités abstraites, des essences, des concepts arbitraires détruisent les mythes et remplacent les dieux.

Cet état correspond, chez l'individu, à l'adolescence. L'esprit positif, ou encore scientifique, est le stade de la maturité de l'adulte vers lequel tout individu et tout peuple tend nécessairement. t L'esprit positif L'esprit positif renonce à la recherche des causes absolues (le pourquoi) pour s'attacher à celle des lois (le comment).

Il doit décrire comment les phénomènes s'enchaînent les uns aux autres.

Le véritable objet de la science, ce sont les faits et leurs relations, non leurs causes ultimes. Dans le Discours sur l'esprit positif, Comte développe les divers sens du terme « positif».

Ce mot « désigne le réel par opposition au chimérique » : l'esprit positif s'attache au réel.

Utile, il permet de prévoir et donc d'agir par la technique:« Science, d'où prévoyance; prévoyance, d'où action.» L'esprit positif est également certain, précis, constructif (il instaure ordre, cohésion sociale et progrès).

Enfin, il substitue le relatif à l'absolu en établissant des lois et en renonçant à la recherche des causes. t La sociologie, reine des sciences Les sciences.... »

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