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Concours 2001 MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE Concours externe et interne d'assistant des bibliothèques - session 2001 QUESTIONNAIRE Ne rien écrire...

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« Concours 2001 MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE Concours externe et interne d'assistant des bibliothèques - session 2001 QUESTIONNAIRE Ne rien écrire dans ce cadre NOM (nom de naissance) _______________ PRENOM ---------------­ Centre d'écrit------ N'de table --------- CONCOURS *EXTERNE (coef.,2) ET *INTERNE (coef.

1) D'ASSISTANT DES BIBLIOTHEQUES - SESSION 2001 (* rayez la mention inutile) QUESTIONNAIRE Ne rien écrire dans ce cadre 1.

Quels sont les éléments qui composent le Catalogue collecti f de France ? 2.

Quels documents peut-on consulter ou emprunter dans -une artothèque -une diathèque -une discothèque -une ludothèque -une vidéothèque 3.

Développez les sigles suivants : -BMVR ..........................................

.......... -CNL -CPE -DRAC - ESGBU -SCD 4.

Quel est le rôle du CTLes ? {10 Hgnes) S.

Quelle est la di fférence entre ces deux ensembles de caractères ? [email protected] -http://www.enssib.fr 3.

Cf. supra, p.

22. 6.

En terme de reliure, qu'appelle-t-on : - massicot - cahier - pages de garde - quatrième de couverture 7.

Un lecteur a un malaise, que faites-vous ? (10 lignes maximum) 8.

Quelles catégories de personnel un(e) assistant(e) des bibliothèques peut-il (elle) être amené(e) à encadrer? Corrigé 1.

Quels sont les éléments qui composent le Catalogue collectif de France? a) Analyse de la question La question et le programme Il s'agit d'une question de bibliothéconomie, qui relève de deux thèmes:« catalogues» et « coopération entre bibliothèques ». Nature de la question Il est demandé d'énumérer les éléments qui composent le Catalogue collectif de France à la date des épreuves (mars 2001). À cette date, ce catalogue ne connaissait encore qu'une réalisation partielle.

À titre facultatif, il est possible de l'indiquer et de mentionner les développements futurs si l'on est sûr de ses informations (dans le doute, il est préférable de s'abstenir et de taire ces précisions). Forme attendue de la réponse Le jury attend une réponse relativement condensée mais comportant quelques éléments de rédaction. b) Apport de connaissances Connaissances Un catalogue collectif est un catalogue qui décrit les collections de plusieurs bibliothèques.

Le Catalogue collectif de France intègre justement des collections conservées dans plusieurs bibliothèques ou groupes de bibliothèques du territoire français.

Les documents décrits ne sont pas seulement des documents publiés en France ou en français, puisque les bibliothèques françaises (en particulier, les bibliothèques d'étude et de recherche) conservent aussi des documents d'origine étrangère.

Il faut donc bien faire la distinction entre la «nationalité» des bibliothèques et l'origine des documents qui y sont conservés. Sources d'information Un dépliant imprimé est édité et distribué gratuitement par la Mission pour le Catalogue collectif de France située à la BNF.

Il donne tous les éléments qui permettent de répondre à la question, à condition d'utiliser la dernière version publiée.

Contact : Mission pour le Catalogue collectif de France, 58 rue de Richelieu, 75084 PARIS Cedex 02; Mél : [email protected] le questionnaire 33 On peut aussi se procurer le dépliant en se rendant à l'accueil des lecteurs de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, quai François-Mauriac, Paris 13°. Sites en ligne spécialisés des principaux catalogues collectifs du territoire : http://www. ccfr.bnf.fr (Catalogue collectif de France), et http://www.sudoc.abes.fr (système universitaire de documentation). c) Réponse Le Catalogue collectif de France (CCFr) comprend dans son état actuel: - Le Répertoire national des bibliothèques et des centres de documentation (RNBCD) qui est un répertoire d'institutions documentaires.

Il décrit quelques 3 900 bibliothèques françaises de tous types et donne des informations sur leurs fonds spécifiques. - Un instrument de localisation de documents conservés en France, constitué par le regroupement de trois grands catalogues : le catalogue des fonds des bibliothèques municipales rétroconvertis, le catalogue des collections patrimoniales imprimées de la Bibliothèque nationale de France (BN-OPALE-PLUS) et le catalogue du Système universitaire de documentation (SUDOC) qui signale les collections de bibliothèques de l'enseignement supérieur.

Au total, le CCFr permet de localiser plus de 14 millions de documents. 2.

Quels documents peut-on consulter ou emprunter dans : - une artothèque ; une diathèque ; une discothèque ; une ludothèque ; une vidéothèque ? a) Analyse de la question La question et le programme Il s'agit toujours d'une question de bibliothéconomie centrée sur le thème des supports de l'information.

Ce thème est élargi à l'ensemble des« objets» qu'il est possible de consulter ou d'emprunter dans différents services apparentés de plus ou moins près à une bibliothèque. Nature de la question Il suffit ici d'énumérer les documents ou plus exactement les « objets » (référence faite aux ludothèques!) présents dans chacun des services indiqués. Forme attendue de la réponse La réponse ne nécessite pas de rédaction mais une énumération aussi directe que précise. b) Apport de connaissances Connaissances Les différents services énumérés dans la question peuvent être considérés comme des services spécialisés de ce que l'on appelle couramment une« médiathèque».

La médiathèque est une forme étendue de la bibliothèque, dans laquelle on peut trouver, à côté des documents imprimés dont la part reste prépondérante, des documents d'une autre nature ou autres « médias » : des images fixées ou animées (gravures ou estampes, affiches, photographies, films, vidéos, etc.), des documents sonores, des documents audiovisuels ou multimédias, des logiciels, etc. L'ensemble des cinq termes proposés ci-dessus sont des dérivés formés à l'aide d'un suffixe et terminés par la locution « thèque » (du grec thêkê = « coffre ») - qui se retrouve dans le mot« bibliothèque».

La racine qui précède ce suffixe désigne de façon plus ou moins claire des documents ou objets.

La question revient donc à trouver le sens de ces différentes racines. 34 Épreuves écrites d'admissibilité _J Sources d'information Plusieurs des mots de la sélection sont définis dans Le Métier de bibliothécaire. -Artothèque: - Diathèque: - Discothèque : - Ludothèque : - Vidéothèque : (Œuvres d') art Dia (positives) Disques Jeux et jouets (du latin ludus) Vidéo (grammes) Confusions à éviter Dans le langage courant, « discothèque » désigne plutôt un lieu de réunion pour pratiquer la danse. c) Réponse - une artothèque: des œuvres d'art (en particulier affiches, gravures ou photographies) - une diathèque : des diapositives - une discothèque : des disques (documents sonores) - une ludothèque : des jeux ou des jouets - une vidéothèque : des documents vidéo 3.

Développez les sigles suivants : - BMVR; CNL ; CPE; DRAC ; ESGBU ; SCD a) Analyse de la question La question et le programme Comme les membres d'autres corps de métier, les professionnels des bibliothèques usent et abusent de sigles pour décrire des réalités bibliothéconomiques ou administratives.

Les abréviations proposées dans cette sélection relèvent à la fois du domaine bibliothéconomique et du domaine de l'administration. Nature de la question Il convient de développer (c'est à dire d'écrire en toutes lettres) les appellations désignées dans la question par de simples abréviations.

Certains de ces sigles sont prononçables (acronymes : par exemple, DRAC, prononcé en une syllabe), d'autres non (on prononce alors la succession de lettres qui les composent; par exemple, ESGBU ou SCD). Dans la mesure où !e vocabulaire professionnel fait appel à de nombreuses abréviations, ce type de question est un classique des épreuves de questionnaire.

On remarque en outre, quant à la liste proposée, que les sigles sont déclinés dans l'ordre alphabétique, usage professionnel répandu. Forme attendue de la réponse La réponse ne nécessite pas de rédaction ; une simple description exempte de précisions superflues suffit. Toutefois, lorsqu'il s'agit du développement d'un sigle, il est important de respecter une norme descriptive.

Nous veillerons donc à utiliser une majuscule pour l'ensemble des mots correspondant respectivement à chaque lettre du sigle à développer.

Par exemple, pour « ENSSIB », nous proposerons« École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information Le questionnaire 35 et des Bibliothèques ».

En revanche, si une abréviation comporte un panachage de majuscules/ minuscules, le candidat respectera cette spécificité.

Pour illustrer ce principe, à « BnF », le développement le plus judicieux sera « Bibliothèque nationale de France ». b) Apport de connaissances Sources d'information Les sigles professionnels sont développés dans des lexiques ou des tables d'abréviations que l'on trouve en annexe de certains documents, comme par exemple à la fin de cet ouvrage, dans Le Concours de magasinier en chef des bibliothèques du même auteur (Paris, éditions Vuibert, 2006) ou dans le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques (consultable sur le site Web : http://www.education.gouv.fr/syst/igb/). Les sigles de caractère administratif sont aussi abordés dans des documents comme le Bottin administratif (édition papier ou cédérom) ou Administration et bibliothèques de Marie-Thérèse Jarrige (dernière édition en 1996). Connaissances Quasiment toutes les abréviations de la question figurent dans les documents cités ci-dessus.

Toutefois, il y en a une qui présente une difficulté particulière pour être apparue assez récemment : CPE et deux autres pour lesquelles les versions données diffèrent : SCD et ESGBU. « CPE » fait partie du jargon administratif de l'Enseignement supérieur et désigne la Commission Paritaire d'Établissement.

Ce sont des assemblées paritaires (composées à égalité de représentants de la hiérarchie de l'établissement et de représentants élus parmi le personnel) qui donnent des avis sur les mesures individuelles concernant les personnels (titularisation, avancement, mutation, etc.).

Elles préparent ainsi les travaux des commissions administratives paritaires académiques (CAPA) ou nationales (CAPN) qui prendront leur relais. « SCD » signifie Service Commun de la Documentation (appellation officielle de l'ensemble des bibliothèques d'une université dans l'organisation prévue par des décrets de 1985 et de 1991).

Ce sigle est parfois développé de manière inexacte sous la forme« Service Commun de Documentation ». « ESGBU » correspond au développement suivant : Enquête Statistique Générale auprès des Bibliothèques Universitaires.

C'est une enquête annuelle dont les résultats sont publiés dans !'Annuaire des bibliothèques universitaires (Paris, La Documentation française).

Ces données chiffrées peuvent aussi être consultées sur internet : http://www.sup.adc.education.fr/bib/ Il ne faut pas définir cette abréviation comme si elle s'écrivait« EGSBU ». c) Réponse - BMVR : Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale - CNL : Centre National du Livre - CPE : Commission Paritaire d'Établissement - DRAC: Direction Régionale des Affaires Culturelles - ESGBU : Enquête Statistique Générale auprès des Bibliothèques Universitaires - SCD : Service Commun de la Documentation 36 Épreuves écrites d'admissibilité 4.

Quel est le rôle du CTLes ? (10 lignes) a) Analyse de la question La question et le programme On ne peut déterminer la partie du programme à laquelle cette question est rattachée si on ignore par là-même ce qu'est le CTLes. Il s'agit encore une fois d'une appellation abrégée qui désigne le Centre Technique du Livre de l'enseignement supérieur.

C'est donc une question qui touche à la bibliothéconomie et plus précisément aux thèmes ci-après du programme: « conservation des documents, élimination, stockage» et« coopération entre bibliothèques ». Nature de la question Il y a dans cette question un double enjeu: d'abord, le développement du sigle proposé et, ensuite, la réponse à la question elle-même.

Il est demandé d'exposer le rôle ou les missions de l'établissement désigné par son appellation abrégée. Forme attendue de la réponse La réponse nécessite un travail de construction et de rédaction.

Les « 10 lignes » prescrites ne constituent pas une indication impérative, mais un maximum à ne pas dépasser. Une réponse plus courte empreinte de pertinence ne sera pas pénalisante.

Par contre, lorsqu'un sigle figure dans une question, il est impératif de le développer. b) Apport de connaissances Connaissances Comme l' Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES), le Centre technique du livre de l'enseignement supérieur (CTLes) est un établissement public qui fut créé en 1994 pour remplir des missions d'intérêt commun à un ensemble de bibliothèques. Le rôle du CTLes consiste à assurer « la collecte, la gestion, la conservation et la communication des livres et des documents d'intérêt patrimonial et scientifique qui lui sont confiés en dépôt par les établissements publics relevant du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, et en particulier par ceux qui sont situés dans les académies de Paris, Créteil ou Versailles.

Les conditions et modalités de dépôt sont déterminées par une convention passée entre le centre et les établissements » (décret n° 94-922 du 24 octobre 1994, art.

2). Cette mission principale consiste donc à recueillir en dépôt des collections de documents peu utilisés, confiés en particulier par des universités de la région Île-de-France, dont les bibliothèques souffrent d'un important déficit de place. Ces universités peuvent aussi céder au CTLes la propriété des documents qu'elles lui confient et, de son côté, le CTLes peut les conseiller sur les mesures de conservation à appliquer à leurs collections.

Il existe en effet une judicieuse réciprocité entre les différentes parties. c) Réponse Le Centre Technique du Livre de l'enseignement supérieur (CTLes) tient le rôle d'aide aux établissements dépendant del' enseignement supérieur, en particulier à ceux de la région Île-de-France, pour assurer la conservation des documents d'intérêt patrimonial ou scientifique de leurs bibliothèques. À cette fin, il peut recueillir en dépôt ce type de collections.

Il en assure alors la gestion, la conservation et la communication selon des modalités prévues par une convention.

Il peut Le questionnaire 37 aussi accepter de recevoir des documents dont certains établissements d'enseignement supérieur lui ont cédé la propriété. Il dispense enfin à ces mêmes établissements des conseils relatifs à la conservation des documents de leurs bibliothèques. 5.

Quelle est la différence entre ces deux ensembles de caractères : [email protected] http://www.enssibfr? a) Analyse de la question La question et le programme Cette question n'est pas spécifique aux bibliothèques.

Elle se rapporte plutôt au programme d'informatique, et plus précisément au thème des« notions d'informatique générale». Nature de la question Il est demandé de comparer deux chaînes de caractères qui utilisent un même support (électronique, via Internet) mais qui correspondent à deux applications distinctes. Forme attendue de la réponse La réponse demande un réel travail de rédaction. b) Apport de connaissances Connaissances Pour l'occasion, une nécessaire connaissance - même parcellaire - de l'environnement du réseau Internet s'impose.

Les deux chaînes de caractères proposées permettent respectivement de se connecter, à travers la « toile » Internet, à un destinataire auquel on souhaite envoyer un message électronique ou à un site Web que l'on souhaite consulter. Ces connaissances sommaires peuvent avoir été acquises à travers la pratique de l'outil informatique ou seulement par la lecture de quelques pages de vulgarisation. Sources d'information On remplirait des bibliothèques entières avec les documents qui ont été publiés sur l'outil Internet.

Mais, au final, en la matière, seuls les documents simples (par exemple, Internet pour les nuls ou le document cité ci-dessous) correspondent au niveau requis pour le concours d'assistant des bibliothèques. Le Guide pour l'Internet de Frédéric Reillier et Guilhem Montagne (Paris, Magnard, France Télécom, 1998) contient à ce sujet une page intitulée « comprendre les adresses Internet ». La forme« [email protected] ».... »

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