Conseils pour la dissertation et le commentaire de texte ■ S'exercer à l'argumentation: homogénéité de la dérparche philosophique L'exercice de...
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Conseils
pour la dissertation
et le commentaire de texte
■ S'exercer à l'argumentation:
homogénéité de la dérparche philosophique
L'exercice de la dissertation philosophique, l'analyse d'un texte, la
réflexion sur une notion ou un couple de notions appartenant au pro
gramme de philosophie de terminale ont un but commun: former l'esprit
à l'argumentation.
Pour ce faire, on effectuera les opérations suivantes, quel que soit
l'exercice proposé, conformément aux instructions de l'arrêté du 8 août
2000 et aux informations de la Desco du 31 mai 2001, du Bulletin Officiel
de ('Éducation nationale du 5 juillet 2001 (cf.
Recommandations
concernant l'apprentissage du questionnement, de l'argumentation et
de l'analyse philosophiques - écrit et oral.
CONSTRUCTION D'UNE PROBLÉMATIQUE À 'PARTIR
D'UNE NOTION, D'UNE QUESTION OU D'UN TEXTE;
EXPLICITATION DU PROBLÈME ET REPÉRAGE
DE SES ENJEUX
► Premièrement.
la construction d'une problématique est" la mise en
place d'un problème.
Pour le comprendre, il convient de distinguer le problème de la simple
question.
Une question (Suis-je réellement doué pour la sculpture?),
n'est pas nécessairement un problème (Dois-je poursuivre mes études
de mathématiques ou me consacrer à la sculpture?).
Un problème
désigne· toujours, par définition, une contradiction ou alternative.
L'une
des principales opérations philosophiques consiste donc à tirer un pro
blème d'une notion, telle que la liberté, le.désir, etc., d'une question qui
peut être celle d'un sujet de dissertation, ou d'un texte.
Dans ce dernier
cas, la problématique dépendra de la confrontation de la thèse défendue
par l'auteur et de celle qu'il combat, explicitement ou non (cf.
sur ce
point la méthodologie du commentaire de texte).
Dans tous les cas, l'ob
jectif est de montrer que l'analyse d'une notion,,d'une question ou de
la thèse d'un auteur n'ont rien d'évident, qu'ils sont problématiques,
même s'il n'y paraît pas.
Prenons un exemple.
À la question« Peut-on se mentir à soi même?»,
on serait tenté de répondre qu'il existe nécessairement un mensonge à
soi, que le cas de la mauvaise foi en est la preuve.
Telle est la réponse
la plus évidente à la question.
Et cependant, comme tout mensonge, le mensonge à soi implique l'in
tention de mentir, la volonté active de dissimuler une vérité :.
or, il est
a priori contradictoire de supposer qu'un individu puisse se cacher inten
tionnellement une vérité dont il a en même temps conscience,....
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