Devoir de Philosophie

Copinion a-t-elle nécessairement tort? Autres notions abordées : le jugement. L'idée. llmlllll!Rlllll!IIIIIRll!lllllfflilllllfilllliliCillllifillliBlllll1Dlii!III Avant de commencer Analyse du sujet L'élève remarquera...

Extrait du document

« Copinion a-t-elle nécessairement tort? Autres notions abordées : le jugement.

L'idée. llmlllll!Rlllll!IIIIIRll!lllllfflilllllfilllliliCillllifillliBlllll1Dlii!III Avant de commencer Analyse du sujet L'élève remarquera que l'interrogation et la question elle-même, loin d'être innocentes, sont grosses de présupposés: tout d'abord, on présume que, dans le langage et la réflexion philosophiques, l'opi­ nion a généralement tort.

Sinon, la question posée serait absurde. En second lieu, il est impliqué qu'une opinion liée au vrai demeure possible.

Comme on le voit, l'horizon du questionnement est gros d'évidences immédiates. Mais quel est l'horizon philosophique sur lequel se détache la ques­ tion? Platon, Kant, etc.

ont élaboré une doctrine concernant l'opi­ nion.

Nous vous conseillons de rassembler votre savoir à ce sujet. Mais, bien sûr, l'essentiel demeure soùs la forme de la conceptua­ lisation et de l'explication des termes, ces guides majeurs de votre travail. • Expliquez donc : - opinion (latin opinio, opinion, conjecture, croyance) : faculté in­ termédiaire entre la connaissance et l'ignorance.

Type de connais­ sance inférieur.

Jugement collectif, porté par la majorité d'un groupe social.

Connaissance ou jugement insuffisamment fondés, point de vue sur le monde, connaissance du problable. - avoir tort: ne pas avoir la raison de son côté; se tromper; ·être dans l'erreur. - nécessairement: ici, de manière inévitable, immanquablement, à coup sûr. • Sens du sujet: la connaissance inférieure - portant non point sur l'intelligible, mais sur les objets du monde sensible - ainsi que le jugement collectif sont-ils dans l'erreur de manière inévitable? Se trompent-ils immanquablement? Y a-t-il de« bonnes» opinions, permettant de saisir les choses qui flottent entre les deux extrêmes, le néant et l'être? Si cela était, cela ne signifierait-il pas qu'il existe du vraisemblable, du crédible, du croyable ? Le problème est, en définitive, de savoir si la vérité est un.absolu ou bien si, à côté du certain, il existe ou non mille nuances du vrai, tels le probable, le vraisemblable, etc.

La vérité, une ou multiple ? Telle est la problématique, très moderne, du sujet. •L'enjeu, ce que l'intitulé nous fait gagner ou perdre, est évident : si l'opinion n'est pas seulement le fruit de la crédulité, alors il peut exister parfois une « bonne » opinion sociale, des attitudes d'es­ prit dominantes dans un groupe et qui ne soient pas méprisables. Le jugement collectif n'est pas toujours condamnable : l'opinion peut avoir une valeur pratique. Plan On optera ici pour un plan progressif, par approfondissement du terme d'opinion. A) L'opinion comme absence de rationalité pure et simple. 8) L'opinion comme entre-deux métaphysique. C) L'opinion, le vraisemblable, le probable, l 'utile. Bibliographie La Formation de l'esprit scientifique, Vrin. La République, livres VI et VII, éditions de poche diverses. Théétète, Garnier-Flammarion. RAFFIN, Introduction à la philosophie, «Synthèse», Armand Colin, p.

15 sq. BACHELARD, PLATON, 1) Introduction Le jugement intermédiaire entre le champ de l'être et celui du néant, mais aussi l'énoncé dominant dans une société, parce qu'insuffisamment fondés, se trom­ pent-ils immanquablement ? Sont-ils dans l'erreur de manière inévitable ? Ne peuvent-ils au moins se situer dans le cheminement du vrai? Tel est le sens du sujet. Y a-t-il de « bonnes » opinions, accompagnées de raison ? À côté du certain, n'y a-t-il pas du vraisemblable et du probable ? En définitive, la vérité est-elle unique ou bien multiple? Cette dernière question constitue le problème soulevé par le sujet.

Dès lors, le jugement social d'un groupe est-il toujours inadéquat? I..: enjeu concerne la caractère parfois véridique de l'opinion du groupe, mais aussi l'efficacité et le caractère pratique de l'opinion.

Nous gagnons à travers l'analyse une appréciation nuancée dans le domaine de ce qui n'est pas entiè­ rement rationnel. 1) Discussion A.

!;opinion, comprise comme conjecture non fondée en raison semble avoir tort « Le mensonge et la crédulité s' accouplent et engendrent l'opinion», a écrit Va­ léry.

On ne saurait mieux dire : à son premier niveau, l'opinion n'a guère de chances d'avoir raison car elle désigne une manière de juger inférieure, par op­ position à la science, quelque chose d'intermédiaire entre la connaissance et l'igno­ rance, un jugement fondé en grande partie sur la crédulité ou le mensonge, comme le dit Valéry.

Lopinion ou le fruit d'automatismes humains. I..:opinion, qu'elle soit d'origine culturelle ou sociale, est ici erronée.

Admise sans critique, sans examen rationnel, elle exprime le penchant à la passivité et, par conséquent, elle a nécessairement tort.

Y a-t-il de bons avis non rationnels, n'étant pas nécessairement dans l'erreur ? Fort peu.

Dans le champ du social, comme dans celui de la méthode ou de la science, l'opinion conçue comme conjecture doit généralement être balayé.

Il exprime un certain état de mon corps ou de mon milieu culturel.

Que désigne l'opinion ? Un jugement recueilli par expérience, à partir d'un minimum d'élaboration personnelle, en bref un simple avis résultant de l'expérience ou d'une tradition.

Donc cette forme de connais­ sance purement empirique semble avoir tort. Transition Toutefois, si l'opinion désigne un état intermédiaire, ne peut-elle mériter aussi, sous un angle, le nom de connaissance ? A-t-elle toujours nécessairement tort ? Doit-on penser qu'il faille détruire l'opinion ignorant toute pensée véritable.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓