Corée du Nord 1987-1988 En Corée du Nord, la question de la succession est restée au centre du débat politique....
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Corée du Nord 1987-1988
En Corée du Nord, la question de la succession est restée au centre du débat politique.
Des rumeurs
persistantes ont fait état d'une contestation dont Kim Jong Il, fils et successeur désigné du président Kim
Il Sung, serait l'objet au sein du Bureau politique du Parti des travailleurs.
Le remplacement soudain, le
21 février 1988, du général O Guk Ryol, ami d'enfance de Kim Jong Il, aux fonctions du chef d'état-major
de l'armée par le vieux général Choe Kwang a semblé confirmer ces rumeurs.
Après deux années de préparation, le gouvernement a finalement lancé son IIIe plan septennal (19871993) en avril 1987, visant à un taux de croissance annuel de 7,9% (contre 9,6% pour le IIe plan).
Malgré ses objectifs relativement modestes, le plan apparaît à plusieurs égards comme une entreprise
capitale pour l'avenir du pays: il constituera d'abord l'essentiel de l'héritage de Kim Il Sung, âgé de
soixante-quinze ans ; ensuite, il mettra à l'épreuve la compétence de Kim Jong Il qui en aura dirigé
virtuellement l'exécution dès le commencement ; enfin, il constitue un test pour le régime dont il risque
de compromettre la légitimité s'il ne parvient pas à redresser l'économie défaillante.
Les relations avec l'URSS ont été marquées par la bonne entente en 1987.
Pyongyang a bénéficié d'un
soutien sans nuance de Moscou aussi bien dans sa politique de réduction des forces armées dans la
péninsule que dans l'affaire du Boeing sud-coréen disparu en novembre 1987 et dans laquelle il avait été
accusé de terrorisme.
Moscou a également accordé à Pyongyang cinquante Mig 23 et dix bombardiers SU
25 offensifs pour maintenir la parité militaire avec la....
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