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Corée du Nord 2003-2004 Préparatifs de succession L’année 2003-2004 a été notamment marquée par le trentième anniversaire, le 13 février...

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« Corée du Nord 2003-2004 Préparatifs de succession L’année 2003-2004 a été notamment marquée par le trentième anniversaire, le 13 février 2004, de la désignation de Kim Jong-il, «numéro un» du régime, comme successeur du «grand leader» Kim Il-sung, et par le dixième anniversaire, le 8 juillet suivant, du décès de ce dernier.

La question de la succession du pouvoir se trouvait ainsi au centre de l’actualité. Selon l'idéologie nord-coréenne, le «leader suprême» doit désigner, avant de devenir trop âgé, son successeur, pour que celui-ci apprenne à gouverner et l'assiste jusqu'à sa mort.

Ainsi, dès l’été 2003, plusieurs signes indiquaient que le régime préparait secrètement la désignation du successeur de Kim Jong-il.

D’abord, l’absence sur la scène politique, depuis la mi-juillet, de Jang Song-taek, premier vicedirecteur du département de la Direction organisationnelle du Comité central du Parti et «numéro deux» du régime, pouvait s’interpréter comme relevant d’une mesure pour éliminer l’obstacle à la montée politique de Kim Jong-chol, deuxième fils de Kim Jong-il, dans la hiérarchie du Parti.

Deuxièmement, le 3 septembre 2003, à l’Assemblée populaire suprême (APS), Paek Se-bong, une personnalité totalement inconnue à l’extérieur, était élu membre de la Commission de la défense nationale (CDN) de la République, poste très important dans l’appareil d’État.

Cependant les médias nord-coréens n’ont jusquelà pas montré son visage.

Le secret absolu sur son identité laisse à supposer que ce nom est le pseudonyme de Kim Jong-chol, né en 1981 et donc trop jeune pour occuper officiellement le poste. La situation économique ne s’est guère améliorée malgré l’importante réforme (nouvelle politique des prix et des salaires, notamment) et les mesures d’ouverture économique entreprises depuis juillet 2002.

C’est peut-être l’une des raisons qui ont conduit le régime nord-coréen à nommer, en septembre 2003, Pak Bong-ju, technocrate qui s’était rendu à Séoul en octobre 2002 pour étudier les industries sud-coréennes, au poste de Premier ministre..... »

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