Corrigé disponible Ce sujet vous demande de rédiger une préface, c’est-à-dire un texte argumentatif : ce sujet n’est pas si...
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Corrigé
disponible
Ce sujet vous demande de rédiger une préface, c’est-à-dire un texte argumentatif : ce
sujet n’est pas si éloigné d’une dissertation dont le sujet serait « montrez que la poésie est
particulièrement apte à évoquer l’amour » => thème et textes qui vous touchent, d’où
l’envie d’écrire une anthologie de poèmes d’amour.
=> Finalités d’une préface :
Informer,
Justifier un choix,
Donner envie de lire les textes introduits,
Expliquer,
Présenter,
Offrir un point de vue original,
Marquer le lecteur.
« Soyez convaincant » souligne que vous devez faire vraiment comme si vous
croyez à vos arguments et cela sous-entend que vous avez tout intérêt à bien illustrer vos
propos par des exemples qui prouveront que vous n’avez pas ces idées « comme ça » mais
qu’elles sont motivées par votre connaissance de la poésie.
Nous n’allons pas rédiger votre préface, ce serait trop facile pour vous et pas assez
personnel (de plus, ça ne vous aiderait à pas à passer votre bac !).
Par contre, nous allons
vous donner matière à réfléchir, des arguments et des idées que vous pourrez reprendre
dans votre travail – à vous d’y intégrer les exemples de votre corpus.
Nous avons joints à ces arguments, des exemples rédigés signalés par * « … »* => à vous
de les développer, de les incorporer à votre devoir, de vous en inspirer).
Voici des arguments afin de rédiger votre préface sur l’amour en poésie :
• L’amour comme thème favori de la poésie :
– Le lyrisme.
Célébration de l’être cher (prenez des exemples de votre corpus).
Dialogue
sentimental, tutoiement et désignation directe de la femme aimée : Lou chez Apollinaire,
Elsa chez Aragon… Le rêve de la femme aimée : vous pouvez expliquer la valeur de
nombreux poèmes qui ont été écrits afin de vanter, d’idolâtrer la femme aimée.
– L’entreprise de séduction de la femme aimée : le poète (comme tous les hommes) peut
ne pas être aimé par sa dame => lui écrit afin de la faire céder par exemple.
Cf.
Ronsard et les Sonnets à Hélène : « Quand vous serez bien vieille… »…Le poète montre
à la femme aimée qu’elle va vieillir mais qu’en la célébrant dans ses vers, elle demeurera
éternelle + il l’incite à céder à ses avances « Cueillez dès aujourd’hui, les roses de la vie »…
Cf.
« Mignonne allons voir si la rose » de Ronsard : dépasse le thème conventionnel (la
jeune fille belle à l'image de la rose) : donne de l'amour l'image d'un jeu intelligent mettant
en œuvre des images gracieuses, évocatrices et des raisons pour séduire.)
… * « Les poètes, comme je pense, beaucoup d’hommes, ont essayé de séduire la femme
aimée mais, à la différence qu’eux, savent manier la langue avec talent.
Je pense par
exemple au fameux « Mignonne allons voir si la rose ».
Dans ce poème, Ronsard dépasse
le thème conventionnel (même nous, qui ne sommes pas poètes, nous pouvons comparer
la jeune fille de notre cœur à une rose !).
En effet, il parvient à donner de l'amour l'image
d'un jeu intelligent mettant en œuvre des images gracieuses, évocatrices et des raisons
pour séduire.
Il peut aussi montrer à son Hélène qu’elle aurait bien tort de ne pas céder à
ses avances.
Il n’hésite pas à la peindre nostalgique, regrettant son dédain, âgée, « une
vieille accroupie », « assise auprès du feu, dévidant et filant » pour donner plus de
consistance à son message resté célèbre : « Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
/ Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie ».
– La joie de l’amour partagé.
Vous pouvez parler du bonheur de lire de beaux textes sur
l’amour, l’amour partagé, vécu…
NB : Correspondances / rapports entre la vie intime d'un auteur et la teneur de son écrit.
Cf.
Hugo, Lamartine…
– Les muses en poésies.
Vous pouvez très bien évoquer le rapport entre le poète et sa/ses
muse(s).
– L’amour => étude de soi, du sentiment amoureux.
Cf.
le sonnet de Louise Labé « Je vis,
je meurs ».
Poème sur l’Amour, le malheur et la souffrance => Cf.
les antithèses, tous les
troubles que lui procure l’amour.
Dans ce sonnet, l’amour fait plus souffrir qu’il ne rend
heureux : terminé sur malheur, dernier mot du poème.
• L’amour et le poète (met les mots) justes => communion, proximité avec le
lecteur :
– Universalité du lyrisme : de nombreux poètes rappellent que le lecteur peut se lire luimême dans le poème => le Je du lyrisme serait donc aussi celui du lecteur.
Cf.
Hugo dans
la Préface des Contemplations : « Ah ! Insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! ».
Cf.
Baudelaire dans le premier poème des Fleurs du Mal : « Hypocrite lecteur, - mon
semblable, - mon frère ! ».
L’amour concerne des sentiments connus de tous.
Lyrisme
=>
expression du genre humain dans lequel tout lecteur peut se retrouver dans le Je.
– Lien évident entre l’omniprésence du Je et celle du tu.
Le Tu deviens aussi le Tu que
connaît le lecteur (ex : la propre femme de son cœur).
Quand....
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