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Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. Ô muse de mon coeur, amante des palais, Auras-tu, quand Janvier lâchera ses Borées, Durant les noirs ennuis des neigeuses soirées, Un tison pour chauffer tes deux pieds violets ? Ranimeras-tu donc tes épaules marbrées Aux nocturnes rayons qui percent les volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais, Récolteras-tu l'or des voûtes azurées ? Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de choeur, jouer de l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. Poème de Baudelaire qui figure dans le recueil Les Fleurs du Mal (divisé en six parties : Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort). Baudelaire, tout en étant traditionnel sur certains points, a ouvert la voie de la modernité en poésie.

Toutefois, Les Fleurs de Mal vont beaucoup choquer et le poète sera condamné pour délit d’outrage à la morale publique (pour les poèmes Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées et Les Métamorphoses du vampire). Sonnet de Baudelaire > 2 quatrains, 2 tercets. 14 alexandrins. Rimes embrassées du type ABBA.

Ex : « marbrées ; volets ; palais ; azurées ». Sonorités assez proches.

Cf.

« é » et « è » à la rime. NB : « vénal » = d’après le TLFI, Qui peut s'échanger contre de l'argent. Une « femme vénale » > Femme dont on obtient les faveurs pour de l'argent => prostituée. Opposition > muse > monde poétique… / vénal > argent… I- Étude des quatrains A- À la muse • Le poète s’adresse à sa muse > la tutoie.

Cf.

« Auras-tu ». • « Ô muse de mon coeur, amante des palais » => hommage du poète à sa muse.

« Ô » > laudatif.

Relation presque amoureuse.... »

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