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Corrigé disponible => Complexité du personnage et de sa réception surtout. I- Un personnage de comédie A- Un personnage à...

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« Corrigé disponible => Complexité du personnage et de sa réception surtout. I- Un personnage de comédie A- Un personnage à manie, un personnage ridicule • Arnolphe a un curieux personnage : il explique en effet dans la scène d’exposition sa curieuse manie d’observer tous les cocus de sa ville ! Il les épie et se moque d’eux. • Il a une grande peur, une phobie : porter lui-même les cornes ! Alors, pour y remédier, il a imaginé un stratagème : rendre une femme la plus sotte possible, afin de ne pas être trompé ! « Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait.

/ Dieu merci, le succès a suivi mon attente » => Personnage comique. • I, 2 : Les valets font attendre Arnolphe à la porte => Querelle de farce. • « Je suis maître, je parle : allez, obéissez » => Ordre très comique car Arnolphe est ridicule et le spectateur est ravi que sois si mal obéi. B- Un vieux barbon • Le personnage d’Arnolphe, méchant homme qui élève sa pupille et future femme Agnès de façon la plus stupide afin de ne pas devenir un « cocu ». => Il s’agit donc du schéma traditionnel de la comédie du vieux barbon qui veut épouser une toute jeune fille (40 ans au XVIIe siècle est déjà un âge canonique !). • NB : le refus d’Agnès d’épouser Arnolphe aurait pu créer une tragédie (Cf.

Bérénice). Mais Molière est un moraliste et reprend la devise d’Horace Castigat ridendo mores d’Horace – corriger les moeurs par le rire => On rit devant les grimaces d’Arnolphe déconfit apprenant qu’Agnès de l’aime pas car ce personnage doit représenter le ridicule, ce qu’il ne faut pas devenir pour un homme. • Si par exemple, Molière veut se moquer d’un personnage, le quiproquo lui permet de créer une situation durant laquelle il sera moqué directement par le public.

Ex : Acte III, scène 4.

La lecture de la lettre => comique de situation par le quiproquo entre les deux hommes : Horace croit partager sa joie avec son ami alors qu'Arnolphe devient de plus en plus furieux – le spectateur partage le plaisir d'Horace face à cette lettre + est ravi car il voit Arnolphe tout déconfit. C- Un méchant puni • L’arroseur arrosé : si la manie d’Arnolphe est comique, elle n’en demeure pas moins odieuse et son comportement envers Agnès l’est encore plus : oser garder une enfant de quatre ans, l’élever dans la plus profonde ignorance loin de tout afin d’être sa femme => odieux, voire répugnant.

Pas sympathique => il est si ridicule et mauvais que c’est un plaisir d’imaginer qu’Agnès l’a ou va le tromper Le spectateur, sachant qu’il assiste à une comédie se doute d’un renversement de situation. • À la fin, arrivée miraculeuse du père d’Agnès + mariage. Les personnages méchants ou grotesques sont les perdants.

Agnès est heureuse avec un autre et Arnolphe écarté => Le méchant ridicule est puni, les deux jeunes amoureux sont réunis, le spectateur sort content de cette comédie. ∆) Arnolphe est un personnage de comédie qui, selon les metteurs en scène sera rendu plus méchant ou plus ridicule, mais dont le but est bien de faire rire le public. II- Un personnage ambigu Toutefois, Arnolphe n’est pas que détestable et certains ont vu en lui un personnage plus pathétique que comique.

En même temps que la pièce, il passe son temps à frôler le tragique. A- Un personnage non aimé et non respecté • Arnolphe, même s’il se dit le maître, n’est pas respecté –pas même par ses domestiques : Alain et Georgette ne le respectent pas, le font attendre.

Cf.

la scène où Arnolphe sonne chez lui et que ses deux domestiques mettent du temps à lui ouvrir la.... »

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