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Corrigé disponible => Considère que la comédie n'est pas un petit genre et même que la comédie est le genre...

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« Corrigé disponible => Considère que la comédie n'est pas un petit genre et même que la comédie est le genre « le plus sérieux ». Il faut ainsi montrer peut-être que cette affirmation est étonnante car on s'attendrait surtout à trouver un message profond dans la tragédie.

Il faudrait ensuite expliquer en quoi la comédie est porteuse d'un message sérieux. I- La tragédie, lieu du sérieux et des sujets graves La tragédie est avant tout le lieu des sujets profonds : A- La catharsis • Aristote, La Poétique : « la représentation est mise en oeuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions ». Le spectateur se purge de ses passions en assistant à une tragédie => le théâtre est une libération salutaire.

Prenez en exemple une tragédie que vous connaissez Phèdre, Andromaque... • Pour Aristote, le spectateur qui va au théâtre doit ressentir terreur et pitié afin de se purger de ces sentiments => force du spectacle qui doit être extra-ordinaire. D'où le recours au tragique : sentiment que l'homme éprouve quand il prend conscience des forces (divines, politiques, sociales, morale) qui le dominent, l'écrasent malgré la résistance qu'il leur oppose.

Les personnages sont prisonniers de leur destin.

Cf.

Phèdre qui, victime de Vénus, aime le fils de son mari. => Dans la tragédie, tout est sous le signe de la fatalité, le dénouement est malheureux. La tragédie a pour but de faire naître la terreur et la pitié chez le spectateur. B- Un lieu de heurts et de réflexion • La représentation théâtrale peut être violente : physiquement ou mentalement. Violence des sentiments, des passions (développez un exemple : jalousie de Phèdre, violence de la passion d'Hermione...).

Violence physique : fin d'Andromaque (la folie et la mort) • Violence des situations pour le personnage pris dans le tourment de la passion ou qui doit faire face à un dilemme.

Cf.

Rodrigue qui doit choisir entre l'honneur de sa famille et son amour pour Chimène. • Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts => Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie.

D'après lui, par les mots, l'art du discours, le tragédien peut inventer et raconter des actions terribles qui inspirent terreur et pitié au spectateur, sans pour autant représenter la mort sur scène, en la racontant. C- L'expression nouvelle du tragique • Ex : la Cantatrice chauve – pas d'action.

Étudier le langage : ne sert à rien, les personnages parlent pour ne rien dire, ne s'écoutent pas.

À la fin, retour au début de la pièce en inversant juste les couple. Absurde : le pompier demande « Et la cantatrice chauve » et on lui répond « Elle se coiffe toujours de la même façon » (seul moment où le personnage éponyme est évoqué). • En attendant Godot : pièce surprenant au début.

Mélange des genres.

Fantaisie : les deux héros, Vladimir et Estragon sont deux clochards.

Anti-héros.

Sont grotesques, ridicules.

=> Nouveau tragique : à notre époque, difficile d'avoir pour héros une reine, une petite fille du Soleil...

Le personnage tragique devient un homme de condition tragique : deux anti-héros qui n'arrivent même pas à se suicider => par la fantaisie, Beckett évoque le tragique de certaines conditions humaines. ∆) Absurdité des situations, déstructuration du langage : montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l'humanité se perd. ∆) La tragédie est le lieu des sujets graves.

Toutefois, J.

Lassalle souligne que "c'est ce qui est le plus drôle qui est le plus profond". II- « Corriger les moeurs par le rire » La comédie est pourtant un moment que choisit un spectateur pour se détendre, de s'amuser et sourire et même de rire mais qui peut aussi remettre en cause les moeurs. A- Un moment de détente • L'histoire met en scène des personnages du quotidien (bourgeois...

VS les demi-dieux, empereurs des tragédies) qui ont des soucis du quotidien (mariage, dote, argent...) : ressemblent + aux spectateurs. • Éléments récurrents (rassurants) : l'homme est souvent bête, alcoolique, rustre, ridicule.

La femme est souvent rusée, revêche et avare, avec un amant ou au contraire trop belle pour son mari.

On retrouve des personnages traditionnels comme Arlequin avec son bâton et sa bouteille, le valet fourbe, le mari qui porte les cornes... • La pièce se finit bien : mariage final, les personnages désagréables sont punis, les gentils se marient. Ex : L'École des femmes, à la fin, arrivée miraculeuse du père d'Agnès + mariage et Arnolphe écarté. • Les personnages méchants ou grotesques sont les perdants.

Ex : Arnolphe de l'École des femmes.

Il est si ridicule et mauvais que c'est un plaisir d'imaginer qu'Agnès l'a ou va le tromper => le spectateur sort content du spectacle. B- La fonction critique du rire • Au XVIIE siècle, Molière est le roi des comédies et cependant, il est profondément moraliste dans l'âme.

Il voulait faire « rire les honnêtes gens » mais il ne divertissait pas que pour divertir.

Par ses comédies, il dénonce le ridicule d'une société. • Molière : moraliste => écrivait ses comédies afin de faire prendre conscience au spectateur de ses défauts.

Il mettait donc en scène nos travers afin que nous en prenions conscience et que nous y remédions. • L'Avare : dans son esprit, le spectateur qui voit Harpagon et son argent, son « cher ami » prend conscience du défaut de l'avare, réalise qu'il est lui-même avare et donc décide de ne.... »

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