Corrigé disponible Conte ? conte pour enfants ? Apologue : conte philosophique. I- La fantaisie du conte A- La simplicité...
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Conte ? conte pour enfants ?
Apologue : conte philosophique.
I- La fantaisie du conte
A- La simplicité de Candide
L’intrigue du conte est simple, il n’y a pas à cherche beaucoup pour comprendre.
• Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.
Voltaire décrit le parcours d’un
jeune homme naïf qui parcourt le monde (voyage initiatique du héros), accompagné de
Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des
mondes ».
• Les personnages sont tous bons ou mauvais.
Personnages décrits de manière imagée.
Cf.
le frère Giroflée est un moine théatin de Venise, ami de Paquette (ont des noms
champêtres !) qui est : "frais, potelé, vigoureux".
• Évoquez l’aventure amoureuse de Candide et de Cunégonde au début du livre : reprise
du topos (pastiche) de la rencontre amoureuse ou la péripétie qui fait débuter le conte : le
héros, propulsé par les “grands coups de pied dans le derrière” est brutalement “chassé
du paradis terrestre” pour avoir cru au bonheur avec Mlle Cunégonde !
B- Un conte amusant
=> univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux
qui meurent peuvent revenir.
• Amusement du lecteur qui lit Candide : Cunégonde devient très laide, on tue des hommes
pour des raisons absurdes : on les brûle, on les pend, on les fesse.
Au mieux, on les met
au cachot après un procès inexistant et des raisons absurdes…
• Jeux de mots sur les nom : Candide est naïf (candide = qui est d'une grande pureté
morale / D'une naïveté choquante chez un adulte, un peu niais ; D'une naïveté choquante
chez un adulte, un peu niais).
M.
Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le
« nègre »…).
Les Thunder-ten-tronck (allitérations en T qui donnent un aspect méchant !
et totalement ridicule – ce baron incarne d’ailleurs la vanité car il se prend pour un roi alors
que son palais n’est qu’un petit domaine).
Pococurante (seigneur est très riche mais ne
s’intéresse plus à rien ("poco" peu ; " curante " soin).
• Facéties : les quartiers de noblesse…
C- Le récit dépaysant
Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde,
accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans
le meilleur des mondes ».
• Personnages exotiques : la vieille, le derviche, Cacambo, Martin, Pococurante…
• Candide se promène à travers le monde : Vestphalie, la Hollande, Lisbonne, Badajos,
Avacéna, Buenos-Ayres, le Paraguaï, Surinam, Dieppe, Portsmouth, Venise, Constantinople
=> Métairie
• Il découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… NB : Dans les chapitres sur l’Eldorado
=> il n’y a, a priori, aucun message : c’est au lecteur de comprendre que ce pays utopique
est le contraire de ce qui se passe en France et donc de réaliser qu’ici, Voltaire critique son
pays.
∆) Candide est ainsi un conte, une petite fiction bien amusante, un récit agréable,
facile à lire et qui même est très abordable par les enfants.
Cependant, les petites pistes
égrenées au fil du texte, laissent entrevoir que ce texte est loin d’être aussi simple qu’il
pourrait paraître.
II- Candide, un conte philosophique
=> Comme le rappelle Voltaire, afin de convaincre et de toucher son auditoire
« Il faut être très court et un peu salé, sans quoi les ministres et Mme de Pompadour, les
commis et les femmes de chambre font de papillotes du livre ».
A- Une remise en cause de la société
• Malgré le ton léger, Voltaire dans son conte évoque des réalités peu plaisantes : la
guerre ; le froid et la faim ; la maladie, dans la personne de Pangloss retrouvé en Hollande
sous l’apparence d’un »gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez
rongé..
» ; les catastrophes naturelles, d’abord sous la forme du séisme de Lisbonne, fait
historique survenu en novembre 1755 qui avait beaucoup impressionné les imaginations
de l’époque ; enfin sous celle de la tempête et du naufrage qui l’accompagne souvent.
• Dans Candide, Voltaire dénonce de nombreux travers de la société de son temps :
l’esclavage ; l’oisiveté et la non productivité de noblesse (il aborde également ce sujet dans
sa Lettre sur le commerce) ; l’Inquisition, l’hypocrisie et le fanatisme religieux…
• NB :....
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