Corrigé disponible I- Le dialogue et l’argumentation A- Le dialogue • Dialoguer, c'est tenter de convaincre, de persuader son interlocuteur...

« Corrigé disponible I- Le dialogue et l’argumentation A- Le dialogue • Dialoguer, c'est tenter de convaincre, de persuader son interlocuteur (cf.

le dialogue chez Socrate) : cela est reproduit à l’écrit par l’auteur => lecteur amené à réfléchir et/ou à ce qu’il adhère à la thèse défendue.

Multiplicités des thèmes abordés et notions (bien/mal, beau/laid…). • Réflexion par l'utilisation du dialogue très utilisée par Diderot au XVIIIe siècle, avec la particularité qu'aucun des personnages n'est censé représenter la pensée de l'auteur à lui seul : c'est sa réflexion intégrale qui est illustrée. • Le dialogue est marqué par la polyphonie : plusieurs personnes => plusieurs points de vue, polyphonie. Cf Entretien d'un père avec ses enfants (ex : question de respect du Serment d'Hippocrate : un criminel mérite t-il d'être soigné ?) : Diderot => aucun des personnages n'est censé représenter la pensée de l'auteur à lui seul : c'est sa réflexion intégrale qui est illustrée. => le lecteur ne peut pas être passif, il est amené lui aussi à réfléchir. B- Le théâtre, espace qui se prête au dialogue. NB : le théâtre est le genre du dialogue => la parole est action, la parole agit. • Les idées s'incarnent dans des personnages.

Le texte théâtral : principalement constitué de dialogues ; un personnage parle aux autres personnages mais aussi et surtout aux spectateurs (très visible dans les apartés mais ne pas oublier que c’est tout le temps le cas). • Le dialogue permet aussi de souligner la différence entre les personnages, leur discours est marqueur de leur mentalité.

Ex : Dom Juan est un beau parleur (Cf.

son approche des femmes), il manie très bien la rhétorique (Cf.

son éloge de l’hypocrisie) => pas le même discours, pas la même manière de parler que Sganarelle. R : quand le dialogue n’a pas de sens => marqueur.

Ex : la Cantatrice chauve.

Étudier le langage : ne sert à rien, les personnages parlent pour ne rien dire, ne s’écoutent pas.

À la fin, retour au début de la pièce en inversant juste les couple.

Absurde : le pompier demande « Et la cantatrice chauve » et on lui répond « Elle se coiffe toujours de la même façon » => Ionesco, par le dialogue insensé, montre l’absurdité de notre monde… C- Le dialogue théâtral se prête au débat d’idées. • La double énonciation.

Le théâtre peut être une bonne tribune et les dramaturges ont utilisé plusieurs moyens afin d’exprimer leurs idées => Le public est sollicité, sommé de juger les situations, les discours et les comportements. Ex : par le discours de Marcelline, la mère de Figaro, Beaumarchais interpelle ses contemporains.

(Marcelline[1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l’ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes…). ∆) À travers l'affrontement des points de vue, le dialogue cherche à convaincre et à persuader le destinataire en favorisant sa réflexion. II- Forces et limites du dialogue A- Un genre parfois ardu => le dialogue et… Cependant, même si l’apparence du dialogue peut attirer, il arrive que le texte soit complexe, ardu.

Ironie parfois imperceptible.

Difficile de vraiment apprécier / de tout comprendre dans le Neveu de Rameau ou le Dialogue des Morts. • De fait, très souvent les auteurs profitent des dialogues pour faire réfléchir leurs lecteurs /spectateurs mais dans des textes plus faciles à lire. => mêler le dialogue de réflexion à une petite histoire/ à un récit. Cf.

Apologues. • La Fontaine dans ses Fables laisse une grande part au discours, qui s’insère dans la petite histoire permettant de conduire à une morale => le dialogue en lui-même permet de cerner les personnages, et donc éclaire la morale.

Cf.

« Le singe et le léopard ». • Cf.

aussi le « dialogue » indirect dans Le Dernier Jour du condamné de Hugo.

Il s’agit certes d’un journal, d’un récit écrit à la première personne mais de fait, le lecteur peut penser que le condamné lui parle => identification au.... »