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Corrigé disponible I- Le Je de la poésie A- Poésie lyrique >omniprésence du je • Poésie lyrique => multiplicité des...

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« Corrigé disponible I- Le Je de la poésie A- Poésie lyrique >omniprésence du je • Poésie lyrique => multiplicité des marques de première personne.

Cf.

des exemples de votre corpus, les nombreux « je », « me », « mon »… • L’énonciation lyrique est donc très subjective, il s’agit d’une individualité, je, qui s’exprime. • Certains poèmes suggèrent bien que le Je du poème est le Je de l’auteur.

Cf.

citation de Hugo ou les poèmes de Ronsard (à Hélène par exemple) où il emploie son propre nom. • Parfois même, les poèmes lyriques sont teintés d’autobiographie.

Cf.

« demain, dès l’aube » qui renvoie directement à la souffrance de Hugo devant la mort de sa fille. (Ronsard se met même en scène cherchant à séduire Hélène). B- Qui est Je • Parce que le poème ne repose pas sur un nom ou une identité précise, le Je de la poésie est finalement assez vague, l’identification est facilitée.

Le lecteur peut facilement s’approprier ce je. La lecture à voix haute joue un rôle essentiel dans le lyrisme => le lecteur dit alors vraiment je. • Comme le dit Hugo, on peut donc dire qu’en lisant (déclamant) de la poésie lyrique, le je est autant celui de l’auteur que celui du lecteur.

L’un a écrit, a été l’énonciateur du poème, l’autre l’a lu et est donc la source de sa ré-énonciation. C- Le miroir du lyrisme : je universel •Universalité du lyrisme : de nombreux poètes rappellent que le lecteur peut se lire luimême dans le poème => le Je du lyrisme serait donc aussi celui du lecteur.

Cf.

Hugo dans la Préface des Contemplations : « Ah ! Insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! ».

Cf. Baudelaire dans le premier poème des Fleurs du Mal : « Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! ». • Le lyrisme évoque des sentiments connus de tous les hommes.

Expression du sentiment amoureux (Ronsard, Hugo, Eluard).Dialogue sentimental, tutoiement et désignation directe de la femme aimée : Lou chez Apollinaire, Elsa chez Aragon… => Lyrisme : expression du genre humain dans lequel tout lecteur peut se retrouver dans le Je. ∆) Le lyrisme est en effet le lieu de l’expression des sentiments personnels : le langage poétique, le poète peut exprimer ses sentiments intimes, souvent finalement universels et que le lecteur ressent et partage.

Le lecteur se retrouve dans le « je » du poème.

Ex : « Je fais souvent ce rêve...

». II- Le roman et l’identification au héros A- Héros et lecteurs • Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante => le lecteur s’adonne à sa lecture et revêt presque la cape et l’épée ou la belle robe (et même les habits de pauvrette de la petite Fadette) du héros ou de l’héroïne… Pour contrer cette importance conférée aux « Héros héroïques », des écrivains, afin de faciliter l’identification du lecteur au personnage mais aussi pour explorer des réalités moins idéalistes, ont inventé des personnages médiocres, des personnages qui, a priori, ne font pas rêver. B- Des personnages moins spectaculaires • Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière objective. => Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs aspects communs. Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.

(Il n’est pas le prince charmant qui fait rêver…). • Pour Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant ».

Chacun peut être un héros, même les descendants des Macquart qui sont tous des personnages soit alcooliques (oncle Macquart), soit à petite vertu (Nana), etc. • Georges Duroy dans Bel-Ami, apparaît finalement comme quelqu’un de très médiocre, aux manières douteuses et qui n’a pas l’éclat d’un Valmont.

Son ascension sociale est certes réelle mais elle n’est due qu’à des combines (des mariages, un divorce, l’adultère, l’hypocrisie…). C- Le personnage narrateur Lorsque le narrateur est « je », l’identification est plus forte : Hugo utilise donc cette technique pour dénoncer.... »

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