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Corrigé disponible I- Tartuffe, un personnage comique A- Une caricature • 1e apparition du personnage > acte III, scène 2...

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« Corrigé disponible I- Tartuffe, un personnage comique A- Une caricature • 1e apparition du personnage > acte III, scène 2 => personnage très attendu car il a énormément été question de lui depuis le début de la pièce.

Cf.

la scène 1 de l’acte I => scène de famille avec les anti-Tartuffe et les pro-Tartuffe (Mlle Pernelle : qui est ridicule et peu sympathique). • Type, caricature => celui de l’hypocrite, du faux dévot (comme Harpagon est celui de l’avare). • Tartuffe => type aussi du parasite. => Montrez que les traits de ce personnage sont grossis pour faire rire et que, dans ses répliques, Tartuffe exagère toujours. B- Un ridicule • Tartuffe est un personnage qui fait rire > risible. => On comprend donc le peu de joie de la fille d’Orgon lorsque son père veut la marier avec Tartuffe (idem pour Elmire quand ce dernier lui fait la cour). Même Dorine se moque vertement du physique de Tartuffe > « Et je vous verrais nu du haut jusques en bas, / Que toute votre peau ne me tenterait pas ». • Tartuffe joue la comédie de la dévotion.

Relevez tout le champ lexical de la dévotion. Ex : « Et priez que toujours le Ciel vous illumine » ; « mon Dieu, je vous prie » ; « Des aumônes que j'ai partager les deniers » => en fait trop. Cf.

aussi « serrez ma haire avec ma discipline » => comique car c’est un peu exagéré : « serrez » ; « ma haire » ; « discipline » > s’inflige une torture ! NB : haire = « Petite chemise de crin ou de poil de chèvre, portée à même la peau par esprit de mortification et de pénitence ». C- Un faux prude • Personnage comique => montrez qu’il joue au prude, à l’homme totalement éloigné des sens (et de leurs plaisirs). • Ex : ans la scène 2 de l’acte III, Tartuffe joue son rôle de dévot, d’homme chaste > se donne des airs.

Semble outré.

« Il tire un mouchoir de sa poche.

» Ce qui ne l’empêche pas de vouloir caresser la femme de son ami… Ex : « Par de pareils objets les âmes sont blessées ».

« De pareils objets » > périphrases dédaigneuses pour évoquer les seins ! Tout se qui se rapproche et du désir est soit-disant considéré comme appartenant au Mal : « coupables pensées ». • Cette pudibonderie affichée ne l’empêche pas une seconde d’être tenté par la chair => hypocrisie +++.

Cf.

par exemple : « Ah ! pour être dévot, je n’en suis pas moins homme ! » NB : dans la scène 2 de l’acte III, Dorine, qui a bien compris son jeu de « prude », s’amuse à le provoquer.

Cf.

ses allusions claires au désir et à la sexualité « bien tendre à.... »

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